Hors ligne
Il y a ce souffle entre mes os
telle une caresse passagère
qui délie toutes les vertèbres,
chassant le noueux de la peur.
Un goutte à goutte en doux clapots
comme une sève de lumière,
une eau divine qui tambourine,
un alcool fort qui me soulève.
Mon corps sourit au plus profond
et quand vient l'escale du coeur,
tout s'y berce et tout y palpite,
veines pulsatiles et gonflées.
C'est ton amour qui coule en moi,
je sens tous mes vides comblés.
Squelette et peau se désaltèrent
et tous les chagrins se diluent,
toutes les envies que l'on broient
lorsque la vie est une cage,
démuselées, s'offrent un voyage
dans cette outrance d'un jour nouveau.
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