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Poème Éloge de la main baladeuse

Peniculo

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#1
Éloge de la main baladeuse


Ah ! Non c’en est assez des femmes squelettiques
Planches à repasser aux courbes synthétiques
Des garçonnes aux seins comme des confettis
Et des mannequinées dont rien ne me séduit.

Que ce soient des amies, que ce soient des amantes,
Des beautés qu’on regarde, des épouses charmantes,
Si la femme qui plaît est à votre goût, chère,
Si le genre décharné vraiment vous indiffère

Il faut que pour séduire il y ait des appas,
Des rondeurs minimales qui ne déçoivent pas.
Ôtez-moi les fessiers d’aspect anorexiques
Éloignez les rondeurs quasi microscopiques.

La maigreur ne plaît pas, elle est souvent navrante,
La moindre fesse ronde est bien plus amusante,
Surmontant la beauté de cuisses conquérantes
Les douceurs idéales sont toujours débordantes.


Voyez celle qui montre une chair admirable
Contemplez son visage qui souvent est aimable.
Le squelette cloné a un sourire bidon
Vu dans quelque bouquin de marchands d’illusion.

Car la rondeur jamais ne vend de la tristesse
Elle a un œil rieur et sourit de la fesse
Elle vous prend le regard de ses seins admirables
Vous inspirent des choses dont on se sent coupable.

Sans faire de lifting elle a très peu de rides
La douceur de sa peau rend les hommes avides
De toucher, d’embrasser la soyeuse surface
Qui gardent sa souplesse, quand la maigreur agace.

Ne parlons pas ici de la grande couture
Qui met des affamées sans cesse en devanture
Et qui ayant perdu la commune raison
Couvre des os à pattes de dispendieux chiffons.

Comment redéfinir nos mœurs peu agréables
Mettant les étoffées aux places convenables
Sans laisser imposer la pauvre anatomie
Qui vous fera pitié mais rarement envie.

Il faudrait rétablir un test bien connu
Et j’ose vous le dire : j’aime la main au cul,
Bien sûr étant discret, galant, jamais vulgaire,
On le fait en douceur car il ne faut déplaire.

Tant pis si quelques fois le bout considéré
Vous balance une claque se croyant insulté.
On dit excusez-moi la beauté me tentant
Je n’ai pu retenir mon geste inconvenant.

Mais si l’arrière choisi n’éprouve nulle colère
Vous savez tout de lui d’une quête légère
La fermeté, la grâce, la douceur, la souplesse
Et l’élasticité de la soyeuse fesse.

On perçoit la culotte si ce beau cul s’habille
Et s’il s’agit d’un string la libido frétille,
Si nul dessous ne cache les surfaces grisantes
On se plaît à rêver de choses provocantes.

Si la main est experte en frôlant la courbure
On apprécie d’un coup la subtile cambrure
La joufflue fermeté de belle symétrie
Bref la curiosité peut devenir envie.

Mais la renouveler serait indélicat
La main au cul, messieurs, ne se répète pas.
Et si le cul frôlé décide de sourire
Le frôleur en émoi aura à le séduire

Il argumentera sur la beauté du site
Sur le sentiment doux qui éveille et incite
Et sur son aptitude à plaire à la rondeur
Par de douces caresses, oubliant la pudeur.

Gardons aux belles lunes notre admiration
Aux maigres à l'excès, ôtons l’absolution,
Que de la main au cul on fasse un argument
Diagnostic des rondeurs et de leur agrément.






 

patgui

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#2
Même nos politiques clament qu'il faut en revenir au manuel.
Excellente propagande pour les 4/4 ( expression africaine)
quant aux os à pattes, les mannequins, il y a belle lurette qu'elles ne sont plus si maigres que cela.
Pour ma part, chez les poules je préfère les ailes et pourtant elles sont dénuées de chairs et de graisses.
j'aime également le croupion et je vous accorde, que même avec son string ( l'élastique qui entoure les cuisses ) il laisse le gourmet sur sa faim. Je dois avouer qu'avec le temps qui passe, et mon miroir qui vieillit, je fais moins le renard et j'admets que l'amour est de plus en plus aveugle. Quant à la main et aux doigts explorateurs, la prudence extrême doit nous engager à en obtenir l'autorisation préalable, écrite, certifiée voire déposées chez le notaire. un acte intitulé contrat de mariage.
 
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#4
Éloge de la main baladeuse


Ah ! Non c’en est assez des femmes squelettiques
Planches à repasser aux courbes synthétiques
Des garçonnes aux seins comme des confettis
Et des mannequinées dont rien ne me séduit.


Que ce soient des amies, que ce soient des amantes,
Des beautés qu’on regarde, des épouses charmantes,
Si la femme qui plaît est à votre goût, chère,
Si le genre décharné vraiment vous indiffère


Il faut que pour séduire il y ait des appas,
Des rondeurs minimales qui ne déçoivent pas.
Ôtez-moi les fessiers d’aspect anorexiques
Éloignez les rondeurs quasi microscopiques.


La maigreur ne plaît pas, elle est souvent navrante,
La moindre fesse ronde est bien plus amusante,
Surmontant la beauté de cuisses conquérantes
Les douceurs idéales sont toujours débordantes.


Voyez celle qui montre une chair admirable
Contemplez son visage qui souvent est aimable.
Le squelette cloné a un sourire bidon
Vu dans quelque bouquin de marchands d’illusion.


Car la rondeur jamais ne vend de la tristesse
Elle a un œil rieur et sourit de la fesse
Elle vous prend le regard de ses seins admirables
Vous inspirent des choses dont on se sent coupable.


Sans faire de lifting elle a très peu de rides
La douceur de sa peau rend les hommes avides
De toucher, d’embrasser la soyeuse surface
Qui gardent sa souplesse, quand la maigreur agace.


Ne parlons pas ici de la grande couture
Qui met des affamées sans cesse en devanture
Et qui ayant perdu la commune raison
Couvre des os à pattes de dispendieux chiffons.


Comment redéfinir nos mœurs peu agréables
Mettant les étoffées aux places convenables
Sans laisser imposer la pauvre anatomie
Qui vous fera pitié mais rarement envie.


Il faudrait rétablir un test bien connu
Et j’ose vous le dire : j’aime la main au cul,
Bien sûr étant discret, galant, jamais vulgaire,
On le fait en douceur car il ne faut déplaire.


Tant pis si quelques fois le bout considéré
Vous balance une claque se croyant insulté.
On dit excusez-moi la beauté me tentant
Je n’ai pu retenir mon geste inconvenant.


Mais si l’arrière choisi n’éprouve nulle colère
Vous savez tout de lui d’une quête légère
La fermeté, la grâce, la douceur, la souplesse
Et l’élasticité de la soyeuse fesse.


On perçoit la culotte si ce beau cul s’habille
Et s’il s’agit d’un string la libido frétille,
Si nul dessous ne cache les surfaces grisantes
On se plaît à rêver de choses provocantes.


Si la main est experte en frôlant la courbure
On apprécie d’un coup la subtile cambrure
La joufflue fermeté de belle symétrie
Bref la curiosité peut devenir envie.


Mais la renouveler serait indélicat
La main au cul, messieurs, ne se répète pas.
Et si le cul frôlé décide de sourire
Le frôleur en émoi aura à le séduire


Il argumentera sur la beauté du site
Sur le sentiment doux qui éveille et incite
Et sur son aptitude à plaire à la rondeur
Par de douces caresses, oubliant la pudeur.


Gardons aux belles lunes notre admiration
Aux maigres à l'excès, ôtons l’absolution,
Que de la main au cul on fasse un argument
Diagnostic des rondeurs et de leur agrément.
Ah ah super.
Apparemment je suis dans la bonne catégorie hi hi
Gaby
 

Saoirse

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#5
Etant bien peu charnue et plate de poitrine
Je crains de décevoir avec mes mandarines
Il est donc peu probable que ce soit sur mon cul
Que vous portiez ainsi atteinte à la vertu

Très drôle et bien troussé serais-je tentée de dire, le jeu toutefois est dangereux et il faut éviter la surprise, par un jeu de regard s'assurer que de l'hommage la belle ne saura pas prendre trop ombrage
 
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