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Poème éloge de la paresse

Peniculo

Grand poète
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19 Octobre 2018
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#1
éloge de la paresse



Un jour un cul très ordinaire
En ayant assez d’être assis
Osa faire une acrobatie.
Courageux et autoritaire
Il se redressa sans souci
Disant maintenant moi aussi
Je m’en vais parcourir la terre.

Mais aussitôt qu’il fut debout
On lui imposa un labeur
Il éprouva avec horreur
Pour le travail un grand dégoût.
Même pour être voyageur
Il déplaisait à son humeur
Que cela usât ses genoux.

Rien ne se faisant sans effort
La paresse était interdite
Mais la tâche est un parasite
Qui s’en vient vous ronger le corps
Pour un rien, tout humain s’excite
Pour œuvrer il se précipite
Et de s’user il a grand tort.

Mais le cul qui était debout
Étant un peu philosophique
Voulant un repos bénéfique
Ne se fatigua plus du tout.
Une langueur lymphatique
Sans l’ombre d’une dynamique
Fut son définitif atout.

Les fesses n’étant pas à l’aise
Lors des divers déplacements
Se lassaient de tous mouvements
Et de la musique antillaise
Il fuyait les balancements.
Le cul se dit décidément
Je dois retourner sur ma chaise.

 
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21 Octobre 2018
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Localité
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Je suis
Une femme
Hors ligne
#3
éloge de la paresse



Un jour un cul très ordinaire
En ayant assez d’être assis
Osa faire une acrobatie.
Courageux et autoritaire
Il se redressa sans souci
Disant maintenant moi aussi
Je m’en vais parcourir la terre.

Mais aussitôt qu’il fut debout
On lui imposa un labeur
Il éprouva avec horreur
Pour le travail un grand dégoût.
Même pour être voyageur
Il déplaisait à son humeur
Que cela usât ses genoux.

Rien ne se faisant sans effort
La paresse était interdite
Mais la tâche est un parasite
Qui s’en vient vous ronger le corps
Pour un rien, tout humain s’excite
Pour œuvrer il se précipite
Et de s’user il a grand tort.

Mais le cul qui était debout
Étant un peu philosophique
Voulant un repos bénéfique
Ne se fatigua plus du tout.
Une langueur lymphatique
Sans l’ombre d’une dynamique
Fut son définitif atout.

Les fesses n’étant pas à l’aise
Lors des divers déplacements
Se lassaient de tous mouvements
Et de la musique antillaise
Il fuyait les balancements.
Le cul se dit décidément
Je dois retourner sur ma chaise.

Toujours de super levrures
Merci
 
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