Vers libres Embrasure

Joli soir Véronique

M'infiltrer dans ton monde imaginaire est un privilège que je sais apprécier.
Toujours, toujours je te relis plusieurs fois pour tenter de me mettre au diapason de cet amour si vrai qu'il me fait frémir d'émoi.

Bien à toi

Rose *

Oh bonsoir et merci chère Rose, je sais l'application et l'implication que tu mets dans tes lectures et cela me touche tant !
Ce monde que mes mots esquissent n'est pas imaginaire à dire vrai, il est assez fidèle à ce que je vis.
Je ne te remercierai jamais assez pour cette rare sensibilité avec laquelle tu reçois mes modestes écrits.
Douce nuit😊

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Devenir insensible aux griffures sauvages des nuits effarouchantes.
Et pour cela, me laisser envahir par une rage tendre.
Suivre le ruban infernal des heures qui s'amoncellent
avec l'espoir frôlant la peur grésillante.
La peur des jours rétrécis enlaçant des nuits blêmes.
Je bavarde depuis si longtemps avec moi-même,
apposant mes lèvres bleuies
aux tiennes, convoitées, invisibles.
Je sème des mots d'envie sur un chemin de croix,
petits cailloux capricieux qui se perdent parfois.
Je sais si peu de toi.
Ce peu de toi
qui me hante, me frémit.
Je suis faite de cris savamment étouffés .
Mes robes sont de vent, d'ondées, de fleurs séchées.
Quand l'ombre me grignote, je pleure et je me noie.
Pourtant je vis, respire, avance à petits pas,
traversant les jours meurtris en quête de lumière.
Est-ce ton esprit qui me suit furtivement
dans l'embrasure du temps...

De cette lecture on n'en sort pas sans griffures d'amour intense !!

Très beau Oyem

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Devenir insensible aux griffures sauvages des nuits effarouchantes.
Et pour cela, me laisser envahir par une rage tendre.
Suivre le ruban infernal des heures qui s'amoncellent
avec l'espoir frôlant la peur grésillante.
La peur des jours rétrécis enlaçant des nuits blêmes.
Je bavarde depuis si longtemps avec moi-même,
apposant mes lèvres bleuies
aux tiennes, convoitées, invisibles.
Je sème des mots d'envie sur un chemin de croix,
petits cailloux capricieux qui se perdent parfois.
Je sais si peu de toi.
Ce peu de toi
qui me hante, me frémit.
Je suis faite de cris savamment étouffés .
Mes robes sont de vent, d'ondées, de fleurs séchées.
Quand l'ombre me grignote, je pleure et je me noie.
Pourtant je vis, respire, avance à petits pas,
traversant les jours meurtris en quête de lumière.
Est-ce ton esprit qui me suit furtivement
dans l'embrasure du temps...

C'est un poème tendre et touchant
Si touchant qu'il me donne envie de te prendre par la main !
Merci pour ce beau partage !
Amitiés, bises
Perceval Voir la pièce jointe 14779

c'est bizarre, ce poème me fait penser au film d'Alcatraz...et l'évadé....
aucun rapport mais juste le ressenti. Bravo!

tant de sentiments différents sont exposé dans ce très beau poème, l'angoisse, frôle la mélancolie qui devient peur, qui devient douleur et peine, puis espoir malgré tout, et à nouveau desespoir, mais l'amour ne veut pas mourir ni disparaitre , alors, il reste encore l'espoir!

Merci Nadjel, ce morceau est très beau, il accompagne très bien mon poème 😊

Je l'ai choisi exprès pour donner plus beauté