Hors ligne
Entre ciel et terre
Né de l’orage, j’ai vécu et survécu dans la tempête de l’inconscience
Au-delà du rivage, j’ai traversé la dépression, à flots de déceptions
J’ai pleuré des rivières de sentiments qui n’avaient plus aucun sens
Et les tords, que j’ai cessé de compter quand j’en ai perdu la raison
Abandonné, je me sens comme un visiteur venu de loin
Se retrouvant sur une terre isolée, une parmi tant d’autre
Je ne suis plus un homme, non plus un être, je ne suis plus rien
Sauf ce vide rempli de noirceur, creusé par nombre de fautes
Je suis seul, seul sur ce sol étranger, pieds et poings liés
Prisonnier de mes propres illusions qui m’habitent et
Mon esprit survole un monde où il ne peut se poser
Nuls place, où pouvoir me réconforter
Avec le temps, j’ai tenté d’enfouir dans la nuit, la personne que je suis à l’intérieur
Exilé, je suis devenu le hurlement de vieux loup à la pleine lune, le cœur lourd
S’efforçant d'oublier, d'effacer l’emprise qui pèse de la somme de toutes ses peurs
Parti seul, avec les traces de son vécu, avec son histoire, vivre son dernier jour
Je suis le vol du corbeau angoissé qui tente de survivre dans ce monde incapacitant
Je me transforme lentement, je sombre et mon âme devient comme celle de la bête
Cet animal qui, rongé par le poids d’une vie mal menée, fuie à battements d’ailes incessants
Essayant de paralyser les pensées moroses et les idées mal tournées dans sa tête
Je suis devenu la victime d’enfer où je n’ai pas le droit d’être simplement moi-même
Je suis le simple reflet dans le miroir, reflétant l’homme qui jadis avait du vouloir
Un reflet qui cherche à se fondre dans la masse et embarquer dans la dance qu’il ne mène
Incompris, je suis l’homme malade qui recherche toujours sa source d’espoir
Aux premières lueurs du jour, je suis redevenu l’homme, celui qui ère
Jusqu'à ce que la nuit s'installe, entre ici et ailleurs, entre ciel et terre…
Né de l’orage, j’ai vécu et survécu dans la tempête de l’inconscience
Au-delà du rivage, j’ai traversé la dépression, à flots de déceptions
J’ai pleuré des rivières de sentiments qui n’avaient plus aucun sens
Et les tords, que j’ai cessé de compter quand j’en ai perdu la raison
Abandonné, je me sens comme un visiteur venu de loin
Se retrouvant sur une terre isolée, une parmi tant d’autre
Je ne suis plus un homme, non plus un être, je ne suis plus rien
Sauf ce vide rempli de noirceur, creusé par nombre de fautes
Je suis seul, seul sur ce sol étranger, pieds et poings liés
Prisonnier de mes propres illusions qui m’habitent et
Mon esprit survole un monde où il ne peut se poser
Nuls place, où pouvoir me réconforter
Avec le temps, j’ai tenté d’enfouir dans la nuit, la personne que je suis à l’intérieur
Exilé, je suis devenu le hurlement de vieux loup à la pleine lune, le cœur lourd
S’efforçant d'oublier, d'effacer l’emprise qui pèse de la somme de toutes ses peurs
Parti seul, avec les traces de son vécu, avec son histoire, vivre son dernier jour
Je suis le vol du corbeau angoissé qui tente de survivre dans ce monde incapacitant
Je me transforme lentement, je sombre et mon âme devient comme celle de la bête
Cet animal qui, rongé par le poids d’une vie mal menée, fuie à battements d’ailes incessants
Essayant de paralyser les pensées moroses et les idées mal tournées dans sa tête
Je suis devenu la victime d’enfer où je n’ai pas le droit d’être simplement moi-même
Je suis le simple reflet dans le miroir, reflétant l’homme qui jadis avait du vouloir
Un reflet qui cherche à se fondre dans la masse et embarquer dans la dance qu’il ne mène
Incompris, je suis l’homme malade qui recherche toujours sa source d’espoir
Aux premières lueurs du jour, je suis redevenu l’homme, celui qui ère
Jusqu'à ce que la nuit s'installe, entre ici et ailleurs, entre ciel et terre…
