Hors ligne
Erik Satie, dont la musique pluvieuse est d'une beauté gris bleu, devait, dans ses pianos, cacher quelques parapluies.
Paris tout entier tient dans les gnossiennes et les gymnopédies. Les notes égrenées ont fait pousser la Tour Eiffel, et du piano sortent d'élégantes dames gantées, des voitures par dizaines qui brinquebalent sur le pavé mouillé, des fleurs, des confettis et des bouquets.
Et du piano naissent aussi des chats, des masures sans persiennes, des rues boueuses et des peintres édentés.
des sourires et des chagrins, et la Seine sous des averses légères
Erik Satie, dont la musique pluvieuse est d'une beauté gris bleu, devait, dans ses pianos, cacher c'est sûr la clef du Paradis.
Paris tout entier tient dans les gnossiennes et les gymnopédies. Les notes égrenées ont fait pousser la Tour Eiffel, et du piano sortent d'élégantes dames gantées, des voitures par dizaines qui brinquebalent sur le pavé mouillé, des fleurs, des confettis et des bouquets.
Et du piano naissent aussi des chats, des masures sans persiennes, des rues boueuses et des peintres édentés.
des sourires et des chagrins, et la Seine sous des averses légères
Erik Satie, dont la musique pluvieuse est d'une beauté gris bleu, devait, dans ses pianos, cacher c'est sûr la clef du Paradis.