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(texte revu et corrigé)
J'orientais mes sens pour voir au fond de moi,
Dans l'insondable abysse où le regard s'effondre,
Sans jamais me trouver et jusqu'à me morfondre.
Ô triste voyageur terrassé par l'émoi.
Mais quel est ce pays qui rédige sa loi,
Au fracas des pourquoi sans écho pour répondre.
En moi la voix se perd, envie de correspondre.
Pour avoir le sommeil, il faut trouver la foi
En des mondes sans vie où la graine se meurt,
Dans des sillons sans eau, se craquèle le coeur
Et peut-être même que l'amour est un leurre,
Que tout ce qui est beau est un piège tendu,
Une toile en argent que la veuve a cousu,
Cette soeur à Charon qui sait quand il est l'heure.
Le 17/05/2021
tous droits réservés
J'orientais mes sens pour voir au fond de moi,
Dans l'insondable abysse où le regard s'effondre,
Sans jamais me trouver et jusqu'à me morfondre.
Ô triste voyageur terrassé par l'émoi.
Mais quel est ce pays qui rédige sa loi,
Au fracas des pourquoi sans écho pour répondre.
En moi la voix se perd, envie de correspondre.
Pour avoir le sommeil, il faut trouver la foi
En des mondes sans vie où la graine se meurt,
Dans des sillons sans eau, se craquèle le coeur
Et peut-être même que l'amour est un leurre,
Que tout ce qui est beau est un piège tendu,
Une toile en argent que la veuve a cousu,
Cette soeur à Charon qui sait quand il est l'heure.
Le 17/05/2021
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