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EXIL
Dans un grand cri qui me désarme
Et assèche toutes mes larmes,
Ma tête nue de sentiments
Résonne d’un écho glaçant.
Et assèche toutes mes larmes,
Ma tête nue de sentiments
Résonne d’un écho glaçant.
Une fêlure en moi se fait
Suppurante comme une plaie,
Sa douleur m’a laissé exsangue
D’une peine qui me harangue.
Suppurante comme une plaie,
Sa douleur m’a laissé exsangue
D’une peine qui me harangue.
En langage des signes aveugle
Et sourd à ce monde qui beugle.
Je lance en l’air des SOS
Dans un abandon qui m’oppresse.
Et sourd à ce monde qui beugle.
Je lance en l’air des SOS
Dans un abandon qui m’oppresse.
Sur le chemin de mon exil
Ou je trouverai un asile,
La vie me regarde partir
Sans chercher à me retenir.
Ou je trouverai un asile,
La vie me regarde partir
Sans chercher à me retenir.
Mon esprit en déliquescence
Dans des rêveries en absences,
Erre dans le lit de l’oubli
Me menant à une folie.
Dans des rêveries en absences,
Erre dans le lit de l’oubli
Me menant à une folie.
Alors seul et sans avenir
Entre les mains à reconstruire,
J’entrerai au sein de la terre
Pour un voyage en solitaire.
Entre les mains à reconstruire,
J’entrerai au sein de la terre
Pour un voyage en solitaire.
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