• Forum de Poésie. Postez vos poèmes, vos commentaires...
    Bienvenue à tous les poètes ! Forum de poésie, où tout le monde peut poster ses poèmes, mettre son avis sur les poèmes des autres et participer aux discussions !
Image cliquable Image Cadeau Fête des Mères

Poème Fable tant affable que frisable

Inscrit
19 Octobre 2018
Messages
2,732
J'aime
5,374
Points
173
Age
84
Localité
Orléans
Je suis
Un homme
Hors ligne
#1
Fable tant affable que frisable

Elle limitait sa fourrure
L’appauvrissant dès le matin
Ne présentant qu’une nature
Dénaturée de son satin

Dame démunie de parure
Vous me désamorcez l’instinct
Car très rarement je m’indure
Si velu n’est point le jardin

Une repousse bénéfique
Serait un atout nécessaire
Pour un redressement physique
Me donnant l’envie de vous plaire

Pour un interlude érotique
Monsieur je vais vous satisfaire
Une repousse bénéfique
Rétablira mon ordinaire

Veuillez attendre quelques jours
Pour voir repousser mon buisson
Puis accédez à mon velours
Ayant rasé votre menton

Madame je garde toujours
Cette parure mentonnière
Dans ce cas faites demi tours
Je conserverai ma clairière.

J’ai un voisin des plus aimables
Qui pour les toisons a du goût
Sa vigueur et incontestable
Et prend tel qu’il est mon bijou.

Moralité


Aux dames qui vous font l’honneur
De prêter leur intimité
N’allez pas nuire à leur bonheur
Critiquant leur pilosité.



 

Phantom

Poète confirmé
Inscrit
2 Novembre 2018
Messages
84
J'aime
80
Points
168
Localité
Paris
Je suis
Un homme
Hors ligne
#2
Lecture appréciée, cher Péniculo ! Ce dialogue enlevé me donne envie (c'est mon premier passage ici depuis peut-être deux ans !) de publier ces vers en écho aux vôtres, car la thématique est la même. J'avais publié cela il y a très longtemps sur l'ancien Jepo. Merci du partage !


Ode au poil féminin

Le rasoir scélérat, la cire criminelle
Ont de la femme occis la secrète beauté.
Quand meurt le poil pubien, meurt la féminité :
La femme, entre les cuisses, a cessé d’être belle.

A vous qui rejetez ces règles superflues
(la peau lisse partout, le fard à la truelle),
A vous encor moussues, y compris sous l’aisselle,
Qui femmes êtes restées : merci d’être velues !

Car n’est plus sans toison, la sombre fleur altière
Que rose sans parfum, que sous-bois sans lumière.
Tel une malheureuse à la libération

Soumise aux bas instincts de l’homme de la foule,
Honteux d’être tondu - abjecte épilation ! -
Le minou glabre est laid comme croupion de poule.

© 2014 – Texte protégé
 

Membres en ligne

Anniversaires du jour

Haut