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Je me souviens de toi, qui vins avec Avril
Le bleu me semblait, noir du printemps revenu,
Et ma lasse chanson s'envolait dans les nues,
Je me souviens de toi, qui vins avec Avril
De toi que j'ignorais et qui l'a entendue.
Si j'ai prié les vents, moi qui ne priais plus
Je ne sais, ou alors ma prière était telle
Qu'une rage d'azur lui a brisé les ailes,
Si j'ai prié les vents, moi qui ne priais plus,
La Provence ils émeuvent et ses blondes dentelles...
Tu souriais à qui, à quelle image douce
Ma tendre, quand moi, nu et pauvre je mendiais
Aux croisées des chemins quelque amour dédié,
Tu souriais à qui, à quelle image douce
Qu'au sillon de ton sein l'or a incendié ?
Tu es ma chair et je crie d'horreur que la masque
Des buissons de pensées qui bleuissent ton oeil,
Secrètes autant que l'eau ou l'ombre que la masque
De ton ciel le plus haut un nuage de deuil.
J'ai tant besoin de toi ô mon miel de lavande,
Ô rose, sur tes joues, des sables d'Avallon.
Que de ses mains d'oiseaux, la brise de Salon
J'ai tant besoin de toi ô mon miel de lavande
Fit éclore un Avril au milieu des chardons.
Je t'aime d'infini, ma môme de Provence,
Tu es, voilée de blanc, le navire qui danse
Tu es le flot d'argent et la colline bleue
Tu es l'orage clair qui étonne et le
Cyprès qu'enlace l'air, la fontaine qui pense.
Mon amour tu me vins du rivage des songes.
A ta lèvre est penché un chant qui va fleurir,
Le fer du soir venant fauche qui va mourir,
Le soleil et je vois le cygne du nadir
De ses ailes accueuillir nos ombres qui s'allongent...
Recueil d'Amour - Femme d'Avril
Frédéric M. Pour Céline.
Le bleu me semblait, noir du printemps revenu,
Et ma lasse chanson s'envolait dans les nues,
Je me souviens de toi, qui vins avec Avril
De toi que j'ignorais et qui l'a entendue.
Si j'ai prié les vents, moi qui ne priais plus
Je ne sais, ou alors ma prière était telle
Qu'une rage d'azur lui a brisé les ailes,
Si j'ai prié les vents, moi qui ne priais plus,
La Provence ils émeuvent et ses blondes dentelles...
Tu souriais à qui, à quelle image douce
Ma tendre, quand moi, nu et pauvre je mendiais
Aux croisées des chemins quelque amour dédié,
Tu souriais à qui, à quelle image douce
Qu'au sillon de ton sein l'or a incendié ?
Tu es ma chair et je crie d'horreur que la masque
Des buissons de pensées qui bleuissent ton oeil,
Secrètes autant que l'eau ou l'ombre que la masque
De ton ciel le plus haut un nuage de deuil.
J'ai tant besoin de toi ô mon miel de lavande,
Ô rose, sur tes joues, des sables d'Avallon.
Que de ses mains d'oiseaux, la brise de Salon
J'ai tant besoin de toi ô mon miel de lavande
Fit éclore un Avril au milieu des chardons.
Je t'aime d'infini, ma môme de Provence,
Tu es, voilée de blanc, le navire qui danse
Tu es le flot d'argent et la colline bleue
Tu es l'orage clair qui étonne et le
Cyprès qu'enlace l'air, la fontaine qui pense.
Mon amour tu me vins du rivage des songes.
A ta lèvre est penché un chant qui va fleurir,
Le fer du soir venant fauche qui va mourir,
Le soleil et je vois le cygne du nadir
De ses ailes accueuillir nos ombres qui s'allongent...
Recueil d'Amour - Femme d'Avril
Frédéric M. Pour Céline.
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