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Français allez voter ou alors fermez la!
Marianne qui était sans doute anthropophage
Voulant un beau matin faire un nouveau potage
Mit dans une marmite un choix de grosses légumes
Alluma un grand feu qui par moment enfume.
Mais celui qui saurait surnager dans l’assiette
Qu’il soit bon ou mauvais on lui ferait la fête
Et même si c’est un sot qui capte le pouvoir
Le peuple aurait cinq ans pour s’en apercevoir
On trouvait du sonore tintant dans la marmite
Et du petit crédule sans grand espoir de suite
Du vociférateur critiquant tout le monde
Du malin qui savait suivre le cours de l’onde
Des voix minoritaires sachant le tout de rien
Du carnivore charmant tous les végétariens
Des prometteurs bavards ne disant pas comment
On fait de la richesse en partant du néant.
Et puis des chambouleurs prédisant l’équilibre
Même si de la corde on a rongé les fibres
Les dépenseurs d’argent arrivant sans recettes
Les maîtres-queux vantards capable de disettes
Même des misogynes qui suivant le troupeau
Voulaient des dames qui fassent cocorico
Car de l’égalité on se préoccupait
Marianne du beau sexe est l’exemple parfait.
Enfin les rationnels qui disaient scrogneugneu
Pour nous tirer de là il faut ramer un peu
Répartir ce qu’on a sans la lâche méthode
Qui consiste à semer le mensonge commode
Car à mon humble avis il faut sans discourir
Voir ce que le passé laissa longtemps pourrir
un droit qui exaspère par ses excès mesquins
Ont volé la justice aux plus humbles péquins
Et l’inégalité dont on farcit le monde
Montre des incapables les magouilles immondes
On ne se soucie pas de dame République
On en veut le pognon par le biais politique.
Les prometteurs de tout qui nous font de beaux contes
N’ont hélas nul talent à bien faire les comptes
Et le pouvoir d’achat jamais ne les tracasse
La triste fin de mois jamais ne les menace
Ils distribuent les sous qu’ils surent bien extraire
Pour essayer de plaire à l’humble prolétaire
Mais quand il vous en donnent avec modération
C’est chez vous qu’ils ont fait déjà la ponction.
Bref il fallait trouver dans ce trouble potage
Un besogneux possible apte à traiter l’ouvrage
Et qui ayant un brin d’expérience acquise
Ne berne pas la France par pure vantardise.
Mais il faut méditer ne pas croire les extrêmes
Mettre les tribuns creux au plus tôt en carême
Et sans trop écouter les cloches télévisuelles
Trouver une opinion qui vous soit personnelle.
Ne pas avoir l’oreille sur des ondes diverses
Parasitées sans cesse par des langues perverses
Et dire aux postulants regardez ce qui vit
Des théorie fumeuses nous n’avons plus l’envie
Car l’évidence est là de nombreuses salades
N’apportèrent au pays que des dégringolades
Il faut savoir trier sur la bonne balance
Les chemins du possible, ceux de la décadence.
Croire que l’énergie que la terre peut fournir
Coulera à jamais du robinet désir
Et que sans limiter l’excessif inutile
On ne deviendra pas dans le futur débile
L’écologie et simple de nos jours l’énergie
Sera économie ou alors pénurie
Et si l’on ne veut pas tarir notre fontaine
On se limitera pour éviter la haine.
Mais si vous vous trouviez mécontents de vos sorts
Pensez que vous avez placé en ayant tort
Ceux qui vous décevant vous grille l’espérance
En faisant un désordre de notre belle France.
Mais votez , il le faut, conviction de muet
N’est qu’un sot paradoxe n’ayant aucun effet
Seul le passage à l’urne confère le pouvoir,
Si le sort le veut bien, de ne pas décevoir.
Marianne qui était sans doute anthropophage
Voulant un beau matin faire un nouveau potage
Mit dans une marmite un choix de grosses légumes
Alluma un grand feu qui par moment enfume.
Mais celui qui saurait surnager dans l’assiette
Qu’il soit bon ou mauvais on lui ferait la fête
Et même si c’est un sot qui capte le pouvoir
Le peuple aurait cinq ans pour s’en apercevoir
On trouvait du sonore tintant dans la marmite
Et du petit crédule sans grand espoir de suite
Du vociférateur critiquant tout le monde
Du malin qui savait suivre le cours de l’onde
Des voix minoritaires sachant le tout de rien
Du carnivore charmant tous les végétariens
Des prometteurs bavards ne disant pas comment
On fait de la richesse en partant du néant.
Et puis des chambouleurs prédisant l’équilibre
Même si de la corde on a rongé les fibres
Les dépenseurs d’argent arrivant sans recettes
Les maîtres-queux vantards capable de disettes
Même des misogynes qui suivant le troupeau
Voulaient des dames qui fassent cocorico
Car de l’égalité on se préoccupait
Marianne du beau sexe est l’exemple parfait.
Enfin les rationnels qui disaient scrogneugneu
Pour nous tirer de là il faut ramer un peu
Répartir ce qu’on a sans la lâche méthode
Qui consiste à semer le mensonge commode
Car à mon humble avis il faut sans discourir
Voir ce que le passé laissa longtemps pourrir
un droit qui exaspère par ses excès mesquins
Ont volé la justice aux plus humbles péquins
Et l’inégalité dont on farcit le monde
Montre des incapables les magouilles immondes
On ne se soucie pas de dame République
On en veut le pognon par le biais politique.
Les prometteurs de tout qui nous font de beaux contes
N’ont hélas nul talent à bien faire les comptes
Et le pouvoir d’achat jamais ne les tracasse
La triste fin de mois jamais ne les menace
Ils distribuent les sous qu’ils surent bien extraire
Pour essayer de plaire à l’humble prolétaire
Mais quand il vous en donnent avec modération
C’est chez vous qu’ils ont fait déjà la ponction.
Bref il fallait trouver dans ce trouble potage
Un besogneux possible apte à traiter l’ouvrage
Et qui ayant un brin d’expérience acquise
Ne berne pas la France par pure vantardise.
Mais il faut méditer ne pas croire les extrêmes
Mettre les tribuns creux au plus tôt en carême
Et sans trop écouter les cloches télévisuelles
Trouver une opinion qui vous soit personnelle.
Ne pas avoir l’oreille sur des ondes diverses
Parasitées sans cesse par des langues perverses
Et dire aux postulants regardez ce qui vit
Des théorie fumeuses nous n’avons plus l’envie
Car l’évidence est là de nombreuses salades
N’apportèrent au pays que des dégringolades
Il faut savoir trier sur la bonne balance
Les chemins du possible, ceux de la décadence.
Croire que l’énergie que la terre peut fournir
Coulera à jamais du robinet désir
Et que sans limiter l’excessif inutile
On ne deviendra pas dans le futur débile
L’écologie et simple de nos jours l’énergie
Sera économie ou alors pénurie
Et si l’on ne veut pas tarir notre fontaine
On se limitera pour éviter la haine.
Mais si vous vous trouviez mécontents de vos sorts
Pensez que vous avez placé en ayant tort
Ceux qui vous décevant vous grille l’espérance
En faisant un désordre de notre belle France.
Mais votez , il le faut, conviction de muet
N’est qu’un sot paradoxe n’ayant aucun effet
Seul le passage à l’urne confère le pouvoir,
Si le sort le veut bien, de ne pas décevoir.
