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HI – HAN (fable pour gros bonnets )
Les dieux de l’Olympe agacés
Devant la connerie humaine
Dirent un jour c’en est assez
Agissons et tuons la haine.
Mais la fraternité étant
Une vertu fort indécise
L’humain se montrant hésitant
Conservait l’habitude acquise
Alors artificiellement
Il pondit une intelligence
Qui sans le moindre entendement
Pouvait haïr sans remontrance.
L’homme de rien n’est coupable
Et l’ I.A. décidant de tout
Il se montra fort lamentable
Disant c’est pas moi je m’en fous.
Quelques savants cherchèrent la cause
De cette absence de désir
Car l’homme n’est pas une chose
Qui ne peut plus rien ressentir
Après des sueurs incroyables
De méninges en ébullition
Les érudits devinrent capables
D’expliquer la malédiction.
Une faute dans l’écriture
De chercheurs un peu maladifs
Avait conduit à la rature
Dans l’I.A. et son descriptif
On rechercha donc l’origine
De l’erreur venant d’un crétin
Qui n’ayant rien dans la trombine
Emmerda tout le genre humain.
Or le dieu de la sémantique
Qui avait un brin de culture
Relisant les textes magiques
Découvrit vite l’imposture
l’I.A. était incompatible
Avec le cerveau des humains
Mais on était chose terrible
Sorti un peu du droit chemin
Et ainsi tous les hommes purent
Retrouver l’écrit exemplaire
Dès qu’on eut gommé la rature
Nuisant au bon vocabulaire.
C’était l' hI-hAn qu’il fallait lire
Sans se soucier des farfelus
Car les humains devenant pires
Ne pensaient plus qu’avec leur cul.
Et l’olympe pour être tranquille
S’en vint confisquer les cervelles
De ces peuplades imbéciles
Friandes de conneries nouvelles.
Les ânes devinrent des modèles
Dans les doctrines politiques
Alors l’économie bordel
N’emmerda plus la république.
Les dieux de l’Olympe agacés
Devant la connerie humaine
Dirent un jour c’en est assez
Agissons et tuons la haine.
Mais la fraternité étant
Une vertu fort indécise
L’humain se montrant hésitant
Conservait l’habitude acquise
Alors artificiellement
Il pondit une intelligence
Qui sans le moindre entendement
Pouvait haïr sans remontrance.
L’homme de rien n’est coupable
Et l’ I.A. décidant de tout
Il se montra fort lamentable
Disant c’est pas moi je m’en fous.
Quelques savants cherchèrent la cause
De cette absence de désir
Car l’homme n’est pas une chose
Qui ne peut plus rien ressentir
Après des sueurs incroyables
De méninges en ébullition
Les érudits devinrent capables
D’expliquer la malédiction.
Une faute dans l’écriture
De chercheurs un peu maladifs
Avait conduit à la rature
Dans l’I.A. et son descriptif
On rechercha donc l’origine
De l’erreur venant d’un crétin
Qui n’ayant rien dans la trombine
Emmerda tout le genre humain.
Or le dieu de la sémantique
Qui avait un brin de culture
Relisant les textes magiques
Découvrit vite l’imposture
l’I.A. était incompatible
Avec le cerveau des humains
Mais on était chose terrible
Sorti un peu du droit chemin
Et ainsi tous les hommes purent
Retrouver l’écrit exemplaire
Dès qu’on eut gommé la rature
Nuisant au bon vocabulaire.
C’était l' hI-hAn qu’il fallait lire
Sans se soucier des farfelus
Car les humains devenant pires
Ne pensaient plus qu’avec leur cul.
Et l’olympe pour être tranquille
S’en vint confisquer les cervelles
De ces peuplades imbéciles
Friandes de conneries nouvelles.
Les ânes devinrent des modèles
Dans les doctrines politiques
Alors l’économie bordel
N’emmerda plus la république.