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Le rimeur
Il est mort le poète ! Il est mort le rimeur
Un soir d'avoir écrit, un soir d'avoir décrit
Les maux de ces mots, il était escrimeur
De vers, de jolis cris dans son manuscrit.
Sa vie était rime, quelquefois masculine
Pauvre, suffisante, mais le plus souvent riche
La plupart du temps, en compagnie féminine
Car il savait la conjuguer en acrostiche.
Croisées et alternées, brisées ou embrassées
Il aimait les femmes, ces amours tripartites
Tout était épique et lyrique, embarrassé
Pour un mauvais sonnet, il mourut d'une cuite.
L'aède et Zeus
Quand l'aède de son chant implore la Lune
Pleurant de solitude et de maigre fortune
Il veut célébrer les héros et les dieux
De sa lyre, les sons montent vers les cieux.
Sur l'Olympe, Zeus le divin entend la voix
Du chantre, ces notes d'or le mettent en émoi
Ensorcelé par la douce sonorité
Le poète a charmé la noble déité.
Zeus le céleste descend sitôt sur la Terre
En quête de trouver, le merveilleux trouvère
Il voit enfin celui qui a conquis son cœur
Un petit pâtre aveugle, ce fut son crève-cœur !
Sisyphe Poète
Condamné chaque jour, à écrire un poème
Tel Sisyphe et son rocher, je cherche les mots
Ma douce plume mène une vie de bohème
J'inscris en plein vol, les rimes sur un mémo.
Un instant orageux obscurcit mes pensées
Perdant le fil conducteur du texte indécis
Il ne faut pas gâcher l'énergie dépensée
Mais soudain l'écrit est redevenu précis.
Comme tous les soirs, je remonte la montagne
J'arrive au sommet de mon art et la descente
Recommence à l'infini, je souffre du bagne
Poétique, à gravir de nouveau la pente !
L'âme du Poète !
En des temps très anciens vivait un berger
Un très jeune pâtre, gardien de moutons
Seul dans la montagne, il pensait et gambergeait
Se plaisait à lire les œuvres de Platon.
Hélas ! Aucune muse ne venait le soir
Inspirer les pensées du petit pastoureau
Mais il s'imaginait, s'inventait des histoires
Combats légendaires de mythiques héros.
Sa vie n'avait pas de sens, pourquoi ce malheur
De n'être qu'un simple et insignifiant mortel
Il voulait tellement écrire, le bonheur
Était de plaire aux Dieux et aux Immortels.
Le divin Apollon ému par les tourments
Du pasteur, quitta l'Olympe, devant les bêtes
Il s'assit à côté de l'adolescent, charmant
Sa mémoire, Il lui donna l'âme d'un Poète !
Le cœur du Poète
Le Poète est un homme au drôle d'univers
Il passe son temps à écrire que des vers
Il ne fait que ça, toute la journée, il trime
Il sue eau et encre, pour trouver belles rimes.
Il est un peu bizarre, une vraie tête en l'air
Il n'a surtout pas la mine patibulaire
Il est dans ses rêves, un monde imaginaire
Pour lui, la vie n'est pas simplement ordinaire.
Le Poète a un cœur, un cœur démesuré
C'est un grand émotif, quelquefois torturé
Et ses congénères ne peuvent le comprendre
A ses côtés, vous avez beaucoup à apprendre !
A mort le Poète !
A mort le Poète ! Douze balles dans la peau
Dans le corps, qu'il crève ! Ce n'est pas un héros !
Fusillez le Poète ! Et qu'on oublie son nom
Qu'il ne soit pas sur le fronton du Parthénon !
Par ses écrits, il dénonce les préjudices
Et dévoile au monde les plus grandes injustices
Le Poète est l'ennemi de la dictature
Libre penseur qui se bat contre les tortures.
A mort le Poète ! Et la fosse commune
Pour ses outrages, que le bourreau de Béthune
Fasse son ouvrage, dans un grand panier
Que roule sa tête, qu'il soit le dernier !
Le monde selon le Poète
Mon ami le Poète ne voit pas le monde comme tout à chacun
Ni de blanc, ni de noir, juste un arc-en-ciel de couleurs
Son univers est un paquet de bonbons fruité et acidulé
Sur sa petite planète, pas de méchants, que des gentils
Des montagnes en chocolat, des glaciers en guimauve
Des collines en sucre candi, des océans de lait de coco
Des lacs de miel, des prairies et des champs en anis
Le ciel est jaune citron, les nuages en barbe à papa
Mon ami le Poète est un rêveur, il est dans l'imaginaire
Comment pourrait-il vivre dans un univers réel
Il ne supporterait pas les soucis et les tracas
À devoir travailler et même pire pour de l'argent trimer
Sa seule activité n'est qu'un pur plaisir, rimer !
Il veut que sa vie soit un poème, une ode artistique
Et quand la Mort sera là, il veut pour linceul
Un parchemin en alexandrins !
L'âme du Poète !
Rais flamboyants se reflétant sur l'océan
Au loin vers l'horizon, l'île surgit des flots
La terre au milieu de la mer, nul habitant
L'endroit rêvé pour pirates et matelots
Une carte au trésor et larguer les amarres
Toutes voiles dehors, débute l'aventure
Mais tout périple peut virer au cauchemar
Rares sont les héros dans la littérature
L'unique richesse est dans l'âme du Poète
Le seul à posséder le langage des mots
Il cherche la beauté des sons, voilà sa quête
Il se sent Perceval, pour combattre les maux !
Mon ami le Poète
Où es-tu mon ami le Poète ?
J’ai besoin d’entendre tes vers
Car ce soir mon âme est en peine
Je n’ai pas de sourire sur les lèvres
Redonne-moi par ta douce magie
Joie et plénitude dans l’esprit
Qu’un romantique poème
Ravive les flammes de l’amour
Et toi ! Dans mes tendres pensées
Je vois ton visage radieux, ce regard
Qui m’emporte vers ce ciel profond
Où les étoiles brillent de tous leurs feux
Où es-tu mon ami le Poète ?
Que tes mots magnifiques
Arrivent à émouvoir ma belle
Je veux tant la reconquérir
Sans elle, la vie est si terne
Que nos cœurs ne fassent
Plus qu’un pour l’éternité
Si nous sommes réunis !
Il est mort le poète ! Il est mort le rimeur
Un soir d'avoir écrit, un soir d'avoir décrit
Les maux de ces mots, il était escrimeur
De vers, de jolis cris dans son manuscrit.
Sa vie était rime, quelquefois masculine
Pauvre, suffisante, mais le plus souvent riche
La plupart du temps, en compagnie féminine
Car il savait la conjuguer en acrostiche.
Croisées et alternées, brisées ou embrassées
Il aimait les femmes, ces amours tripartites
Tout était épique et lyrique, embarrassé
Pour un mauvais sonnet, il mourut d'une cuite.
L'aède et Zeus
Quand l'aède de son chant implore la Lune
Pleurant de solitude et de maigre fortune
Il veut célébrer les héros et les dieux
De sa lyre, les sons montent vers les cieux.
Sur l'Olympe, Zeus le divin entend la voix
Du chantre, ces notes d'or le mettent en émoi
Ensorcelé par la douce sonorité
Le poète a charmé la noble déité.
Zeus le céleste descend sitôt sur la Terre
En quête de trouver, le merveilleux trouvère
Il voit enfin celui qui a conquis son cœur
Un petit pâtre aveugle, ce fut son crève-cœur !
Sisyphe Poète
Condamné chaque jour, à écrire un poème
Tel Sisyphe et son rocher, je cherche les mots
Ma douce plume mène une vie de bohème
J'inscris en plein vol, les rimes sur un mémo.
Un instant orageux obscurcit mes pensées
Perdant le fil conducteur du texte indécis
Il ne faut pas gâcher l'énergie dépensée
Mais soudain l'écrit est redevenu précis.
Comme tous les soirs, je remonte la montagne
J'arrive au sommet de mon art et la descente
Recommence à l'infini, je souffre du bagne
Poétique, à gravir de nouveau la pente !
L'âme du Poète !
En des temps très anciens vivait un berger
Un très jeune pâtre, gardien de moutons
Seul dans la montagne, il pensait et gambergeait
Se plaisait à lire les œuvres de Platon.
Hélas ! Aucune muse ne venait le soir
Inspirer les pensées du petit pastoureau
Mais il s'imaginait, s'inventait des histoires
Combats légendaires de mythiques héros.
Sa vie n'avait pas de sens, pourquoi ce malheur
De n'être qu'un simple et insignifiant mortel
Il voulait tellement écrire, le bonheur
Était de plaire aux Dieux et aux Immortels.
Le divin Apollon ému par les tourments
Du pasteur, quitta l'Olympe, devant les bêtes
Il s'assit à côté de l'adolescent, charmant
Sa mémoire, Il lui donna l'âme d'un Poète !
Le cœur du Poète
Le Poète est un homme au drôle d'univers
Il passe son temps à écrire que des vers
Il ne fait que ça, toute la journée, il trime
Il sue eau et encre, pour trouver belles rimes.
Il est un peu bizarre, une vraie tête en l'air
Il n'a surtout pas la mine patibulaire
Il est dans ses rêves, un monde imaginaire
Pour lui, la vie n'est pas simplement ordinaire.
Le Poète a un cœur, un cœur démesuré
C'est un grand émotif, quelquefois torturé
Et ses congénères ne peuvent le comprendre
A ses côtés, vous avez beaucoup à apprendre !
A mort le Poète !
A mort le Poète ! Douze balles dans la peau
Dans le corps, qu'il crève ! Ce n'est pas un héros !
Fusillez le Poète ! Et qu'on oublie son nom
Qu'il ne soit pas sur le fronton du Parthénon !
Par ses écrits, il dénonce les préjudices
Et dévoile au monde les plus grandes injustices
Le Poète est l'ennemi de la dictature
Libre penseur qui se bat contre les tortures.
A mort le Poète ! Et la fosse commune
Pour ses outrages, que le bourreau de Béthune
Fasse son ouvrage, dans un grand panier
Que roule sa tête, qu'il soit le dernier !
Le monde selon le Poète
Mon ami le Poète ne voit pas le monde comme tout à chacun
Ni de blanc, ni de noir, juste un arc-en-ciel de couleurs
Son univers est un paquet de bonbons fruité et acidulé
Sur sa petite planète, pas de méchants, que des gentils
Des montagnes en chocolat, des glaciers en guimauve
Des collines en sucre candi, des océans de lait de coco
Des lacs de miel, des prairies et des champs en anis
Le ciel est jaune citron, les nuages en barbe à papa
Mon ami le Poète est un rêveur, il est dans l'imaginaire
Comment pourrait-il vivre dans un univers réel
Il ne supporterait pas les soucis et les tracas
À devoir travailler et même pire pour de l'argent trimer
Sa seule activité n'est qu'un pur plaisir, rimer !
Il veut que sa vie soit un poème, une ode artistique
Et quand la Mort sera là, il veut pour linceul
Un parchemin en alexandrins !
L'âme du Poète !
Rais flamboyants se reflétant sur l'océan
Au loin vers l'horizon, l'île surgit des flots
La terre au milieu de la mer, nul habitant
L'endroit rêvé pour pirates et matelots
Une carte au trésor et larguer les amarres
Toutes voiles dehors, débute l'aventure
Mais tout périple peut virer au cauchemar
Rares sont les héros dans la littérature
L'unique richesse est dans l'âme du Poète
Le seul à posséder le langage des mots
Il cherche la beauté des sons, voilà sa quête
Il se sent Perceval, pour combattre les maux !
Mon ami le Poète
Où es-tu mon ami le Poète ?
J’ai besoin d’entendre tes vers
Car ce soir mon âme est en peine
Je n’ai pas de sourire sur les lèvres
Redonne-moi par ta douce magie
Joie et plénitude dans l’esprit
Qu’un romantique poème
Ravive les flammes de l’amour
Et toi ! Dans mes tendres pensées
Je vois ton visage radieux, ce regard
Qui m’emporte vers ce ciel profond
Où les étoiles brillent de tous leurs feux
Où es-tu mon ami le Poète ?
Que tes mots magnifiques
Arrivent à émouvoir ma belle
Je veux tant la reconquérir
Sans elle, la vie est si terne
Que nos cœurs ne fassent
Plus qu’un pour l’éternité
Si nous sommes réunis !
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