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Hommage à notre maison
Si Dieu, lui donnait la parole
C’est certain, ma maison dirait…
Voyez-vous, je suis un symbole
De toute leur vie, le portrait.
Étant une très vieille dame
Qui fête bien Plus de cent ans,
Bien qu’ils aient reprisé ma trame
J’avais perdu mes beaux élans.
Jusqu’au jour, où, un jeune couple,
Les mains tendues, le cœur vaillant,
Le muscle fort, l’allure souple
M’a redonné l’air pétillant.
Du sol et jusqu’à la toiture
Des mois durant se sont donné,
Du temps très chaud ou de froidure
Au dur labeur, n’ont rechigné.
Ont mis du fard à mes paupières
Endormies depuis trop longtemps,
Le soleil de belles manières
A réveillé mon cœur dormant.
Ils ont élevé leur famille
Trois beaux enfants, leurs chats, leurs chiens,
C’est ainsi de fil en aiguille,
Que nous avons tissé des liens !
Aujourd’hui, ils sont au bel âge,
Pour ne pas dire qu’ils sont vieux,
Je suis devenue leur ancrage
Et les protège de mon mieux.
Margénye « Janine Ravel »
Mars 2020.
Si Dieu, lui donnait la parole
C’est certain, ma maison dirait…
Voyez-vous, je suis un symbole
De toute leur vie, le portrait.
Étant une très vieille dame
Qui fête bien Plus de cent ans,
Bien qu’ils aient reprisé ma trame
J’avais perdu mes beaux élans.
Jusqu’au jour, où, un jeune couple,
Les mains tendues, le cœur vaillant,
Le muscle fort, l’allure souple
M’a redonné l’air pétillant.
Du sol et jusqu’à la toiture
Des mois durant se sont donné,
Du temps très chaud ou de froidure
Au dur labeur, n’ont rechigné.
Ont mis du fard à mes paupières
Endormies depuis trop longtemps,
Le soleil de belles manières
A réveillé mon cœur dormant.
Ils ont élevé leur famille
Trois beaux enfants, leurs chats, leurs chiens,
C’est ainsi de fil en aiguille,
Que nous avons tissé des liens !
Aujourd’hui, ils sont au bel âge,
Pour ne pas dire qu’ils sont vieux,
Je suis devenue leur ancrage
Et les protège de mon mieux.
Margénye « Janine Ravel »
Mars 2020.