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Poème Il était là

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#1
Il était là le loup solitaire
Attendant la petite écolière
Ne pouvant contrôler ses pulsions
Il l'espionnait derrière le buisson

Quant elle arriva en sautillant
Toute fringante pour ses treize ans
Il l'attira avec des bonbons
Et l'emmena jusqu'a sa maison

C'était un horrible prédateur
Il savait y faire avec douceur
La gamine pleine de confiance
Envers lui n'eut aucune méfiance

Et quand il l'allongea sur sa couche
Lui posant un bâillon sur la bouche
La jeune fille compris alors
Trop tard quel allait être son sort

Hélas combien encor de nos jours
Croient en l'attrait de jolis discours
Portant une souillure éternelle
Celle qui restera toujours en elle


 
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Montfort-sur-Meu et Berrien , Bretagne
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#4
Bonjour,
En fait de loup solitaire il s'agit plutôt d'une meute
souvent dispersée , mais qui sait aussi se regrouper pour accomplir
leur ignoble prédation.
Je crois que je comprends la souffrance exprimée dans vos vers.
Jj'ai écrit cela il y a quelques temps déjà.

Violence ordinaire

Les hommes de la maison
Ont perdu la raison
Derrière les volets épais
Ils lâchent les démons.
Et commence l’enfer.
Les jeunes filles se terrent
Implorant du regard cette mère
Ce complice qui se tait.

Les volets sont ouverts
Les bourreaux d’hier
Laissent entrer la lumière.
Ils affichent des manières
Pour masquer l’horreur
El la sècheresse de leur cœur.

Les roses en bouton
Sont pour toujours flétries
Leurs âmes tant meurtries
Exhalent trop de poison.
Jamais elles ne fleuriront.
Jamais elles ne vivront.

Tant que règnera le silence
Il y aura des enfances
Bousillées par une engeance
Incapable de repentance

Le 21/10/2016

et aussi cela :

Théophile, le pédophile

Deux lettres changées dans son prénom
Pour révéler l’étendue de son abjection.
Il s’appelle Théophile,
Ce faux-ami ou aimé de Dieu
A commis les crimes les plus odieux,
C’est un sinistre pédophile.

Je me souviens de cette enfant
Qui me souriait si tristement,
Dissimulant sous ses dix ans
L’immensité de son tourment.

Près d’elle se trouvait sa jeune tante,
Une autre de ses victimes innocentes.
Celui qui avait ouvert,
Pour elles, les portes de l’enfer,
Etait pour l’une, un prétendu père
Et pour l’autre, un beau-frère.

La jeune femme, presque adolescente
Etait mon trésor, ma pierre précieuse.
Elle m’avait ouvert la porte mystérieuse
Donnant sur une merveilleuse sente.
Celle d’un premier amour si passionné
Que je n’ai jamais pu l’oublier.

Il s’est passé presque quarante ans
Depuis ces moments.
J’imagine cet être si vil
Devenu vieillard sénile,
Respirant les miasmes pourris
De son âme en décomposition,
Tripotant son sexe rabougri
Dans l’attente de sa disparition.

Montfort, le 11/02/18
 
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#5
Bonjour,
En fait de loup solitaire il s'agit plutôt d'une meute
souvent dispersée , mais qui sait aussi se regrouper pour accomplir
leur ignoble prédation.
Je crois que je comprends la souffrance exprimée dans vos vers.
Jj'ai écrit cela il y a quelques temps déjà.

Violence ordinaire

Les hommes de la maison
Ont perdu la raison
Derrière les volets épais
Ils lâchent les démons.
Et commence l’enfer.
Les jeunes filles se terrent
Implorant du regard cette mère
Ce complice qui se tait.

Les volets sont ouverts
Les bourreaux d’hier
Laissent entrer la lumière.
Ils affichent des manières
Pour masquer l’horreur
El la sècheresse de leur cœur.

Les roses en bouton
Sont pour toujours flétries
Leurs âmes tant meurtries
Exhalent trop de poison.
Jamais elles ne fleuriront.
Jamais elles ne vivront.

Tant que règnera le silence
Il y aura des enfances
Bousillées par une engeance
Incapable de repentance

Le 21/10/2016

et aussi cela :

Théophile, le pédophile

Deux lettres changées dans son prénom
Pour révéler l’étendue de son abjection.
Il s’appelle Théophile,
Ce faux-ami ou aimé de Dieu
A commis les crimes les plus odieux,
C’est un sinistre pédophile.

Je me souviens de cette enfant
Qui me souriait si tristement,
Dissimulant sous ses dix ans
L’immensité de son tourment.

Près d’elle se trouvait sa jeune tante,
Une autre de ses victimes innocentes.
Celui qui avait ouvert,
Pour elles, les portes de l’enfer,
Etait pour l’une, un prétendu père
Et pour l’autre, un beau-frère.

La jeune femme, presque adolescente
Etait mon trésor, ma pierre précieuse.
Elle m’avait ouvert la porte mystérieuse
Donnant sur une merveilleuse sente.
Celle d’un premier amour si passionné
Que je n’ai jamais pu l’oublier.

Il s’est passé presque quarante ans
Depuis ces moments.
J’imagine cet être si vil
Devenu vieillard sénile,
Respirant les miasmes pourris
De son âme en décomposition,
Tripotant son sexe rabougri
Dans l’attente de sa disparition.

Montfort, le 11/02/18
Très bien écrit les deux et ilsi font ressurgir en moi ce que ma fille aînée a enduré par son père. 38 ans après la blessure est toujours vive
 
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Plume Bleu

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#6
Il était là le loup solitaire
Attendant la petite écolière
Ne pouvant contrôler ses pulsions
Il l'espionnait derrière le buisson


Quant elle arriva en sautillant
Toute fringante pour ses treize ans
Il l'attira avec des bonbons
Et l'emmena jusqu'a sa maison


C'était un horrible prédateur
Il savait y faire avec douceur
La gamine pleine de confiance
Envers lui n'eut aucune méfiance


Et quand il l'allongea sur sa couche
Lui posant un bâillon sur la bouche
La jeune fille compris alors
Trop tard quel allait être son sort


Hélas combien encor de nos jours
Croient en l'attrait de jolis discours
Portant une souillure éternelle
Celle qui restera toujours en elle


Des mots tristes mais bien écrit
 

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Maître poète
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#11
et dire que j'ignorais tout cela

compte sur mon soutien ma Gaby

Tendrement

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#16
Très bien écrit les deux et ilsi font ressurgir en moi ce que ma fille aînée a enduré par son père. 38 ans après la blessure est toujours vive
Bonjour ,
je sais que ce genre de blessure est difficile à guérir . Le plus souvent on vit avec en essayant de se reconstruire. Ce qui est vraiment terrible c'est de savoir que les bourreaux sont trop souvent des proches.
Votre devise est très juste " la poésie pour soigner les maux par les mots"
Courage la parole se libère et les ignobles sont ainsi mis dans la lumière . Le combat des victimes n'est pas vain .
A bientôt
 
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#17
Bonjour ,
je sais que ce genre de blessure est difficile à guérir . Le plus souvent on vit avec en essayant de se reconstruire. Ce qui est vraiment terrible c'est de savoir que les bourreaux sont trop souvent des proches.
Votre devise est très juste " la poésie pour soigner les maux par les mots"
Courage la parole se libère et les ignobles sont ainsi mis dans la lumière . Le combat des victimes n'est pas vain .
A bientôt
Il faut espérer qu'un jour ce fléau cessera
Merci quatre sous
Gaby
 

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