Hors ligne
Il faut écrire
Le regard surpris
par tout ce que le monde exhale
Les ciels lapidés d'orages
Les saisons où tout s'agrège à l'espoir
Il faut s'éprendre des mots déroutants
qui rouvrent les sommeils
jusqu'à la morsure de langue
Nourrir le soleil du dedans
qui chamboule la mécanique du coeur
Donner de l'élan
aux vagues endormies
qui nous mèneront plus loin
Il faut dire l'amour
dans l'inconnu des lendemains
qui s'entrechoquent
celui qui ne plie pas
face au monde chagrin et friable
celui qui trouve le passage
entre gouffre et lumière
Le poème doit jaillir
traversé de tous nos jardins
et de nos oiseaux sans branches
libres de leurs voyages
Le regard surpris
par tout ce que le monde exhale
Les ciels lapidés d'orages
Les saisons où tout s'agrège à l'espoir
Il faut s'éprendre des mots déroutants
qui rouvrent les sommeils
jusqu'à la morsure de langue
Nourrir le soleil du dedans
qui chamboule la mécanique du coeur
Donner de l'élan
aux vagues endormies
qui nous mèneront plus loin
Il faut dire l'amour
dans l'inconnu des lendemains
qui s'entrechoquent
celui qui ne plie pas
face au monde chagrin et friable
celui qui trouve le passage
entre gouffre et lumière
Le poème doit jaillir
traversé de tous nos jardins
et de nos oiseaux sans branches
libres de leurs voyages