Hors ligne
Il me semble t’entendre songer tout bas
Je suis ici tu es ailleurs je ne connais que ta voix
Comme j’aimerais t’emmener en voyage
Jusqu’au bout de mes mains déliées
Elles ouvriraient tes portes closes
Pour te raconter des histoires
De feu, d’eau, d’entrées en matière
et d'irrépressibles fusionnements
Je pense à toi qui me sais si peu
Et puis tout le jour je nous brode un demain
Enfin si les mots veulent bien
car ils sont capricieux et s’inquiètent souvent
Ils respirent trop vite à vouloir tout dire
Sans rien perdre en chemin
Il me semble te voir, mirage où je me noie
Viens poser ton front pâle sur mon âtre intérieur
J’aimerais te garder dans ce doux nonchaloir
Où nos deux vies affluent et pourraient ne faire qu’une