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Poème Il y avait là

Moïse Wolff

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#1




J'ai marché dans des ruelles
Eclairées par la souffrance,
Pourtant, je l'ai trouvée belle,
Comme un matin, une danse.


Il y avait là des êtres,
Des blancs, des noirs, des Chinois
Tous lacérés d'anciens maîtres
Qui n'avaient ni foi ni loi.


Je marchais, le regard grave,
Tous ces hommes et ces femmes
Que certains traitaient d'épaves,
Ajoutaient là à leurs drames.


C'était il y a longtemps,
Dans l'odeur du bon crottin,
Aux bruits des sabots lents
Et de crasses sur les mains


Que j'allais tous les matins.
J'apportais un peu de baume
En chantant quelques refrains,
C'était ma bible, un psaume,


Une façon pour moi d'aider,
Et leurs coeurs trop endurcis
Par la vie, sa dureté,

Trouvaient en moi un ami.

Moïse
le 20 Juin


 
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#2




J'ai marché dans des ruelles
Eclairées par la souffrance,
Pourtant, je l'ai trouvée belle,
Comme un matin, une danse.


Il y avait là des êtres,
Des blancs, des noirs, des Chinois
Tous lacérés d'anciens maîtres
Qui n'avaient ni foi ni loi.


Je marchais, le regard grave,
Tous ces hommes et ces femmes
Que certains traitaient d'épaves,
Ajoutaient là à leurs drames.


C'était il y a longtemps,
Dans l'odeur du bon crottin,
Aux bruits des sabots lents
Et de crasses sur les mains


Que j'allais tous les matins.
J'apportais un peu de baume
En chantant quelques refrains,
C'était ma bible, un psaume,


Une façon pour moi d'aider,
Et leurs coeurs trop endurcis
Par la vie, sa dureté,

Trouvaient en moi un ami.

Moïse
le 20 Juin


"la vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie" (Malraux) merci Moïse ...pour ce portrait de la vie d'une réalité cinglante...et pour All green que j'adore...Amicalement JC
 
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Moïse Wolff

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#3
"la vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie" (Malraux) merci Moïse ...pour ce portrait de la vie d'une réalité cinglante...et pour All green que j'adore...Amicalement JC
C'est dans des endroits brisés par la société (préfabriquée d'ailleurs) que l'on rencontre des personnes qui ont tant à dire par le silence des maux. Merci JC
 

Perceval

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#4
Ton poème me fait penser St François d'ASSISE qui a tout abandonné pour s'occuper de ceux qui étaient dans la misère !
Il est tres bien ton poème !
Amicalement
Marc
 

Arthémis

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#6
Une pensée pour les plus démunies, beaucoup de Français, dont nos soignants éjectés de leur emploi pour avoir refusé une injection expérimentale, dorment sous les ponts, ou se sont suicidés dans l'indifférence générale ou presque. Aujourd'hui, ils auraient été réintégré sans rattrapage de pertes de salaires. Une abomination rendue possible sous la bannière du forum économique de Davos et d'une macronie impitoyable. J'ai beaucoup aimé ton texte Moïse, toujours cette compassion, tes textes le respirent.
 
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bkader

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#7




J'ai marché dans des ruelles
Eclairées par la souffrance,
Pourtant, je l'ai trouvée belle,
Comme un matin, une danse.


Il y avait là des êtres,
Des blancs, des noirs, des Chinois
Tous lacérés d'anciens maîtres
Qui n'avaient ni foi ni loi.


Je marchais, le regard grave,
Tous ces hommes et ces femmes
Que certains traitaient d'épaves,
Ajoutaient là à leurs drames.


C'était il y a longtemps,
Dans l'odeur du bon crottin,
Aux bruits des sabots lents
Et de crasses sur les mains


Que j'allais tous les matins.
J'apportais un peu de baume
En chantant quelques refrains,
C'était ma bible, un psaume,


Une façon pour moi d'aider,
Et leurs coeurs trop endurcis
Par la vie, sa dureté,

Trouvaient en moi un ami.

Moïse
le 20 Juin


apporter un peu de baume suffit quelquefois à apaiser
les souffrances et les misères. Un poème plein de compassion que j'aime
merci MoÏse pour le partage
bkader
 

Arthémis

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#8
Je suis repassée lire ce doux poème, accompagné par cette chanson de Al Green, un chanteur pasteur afro américain absolument remarquable, tout comme ce poème simple, sans aucune frime, juste toi Moïse. :)
 

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