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Illusions
Au cœur de mes nuits blanches, de mes soleils,
Dans les chemins perdus de ma mémoire,
Dans mes ivresses, mes tourments sans pareils,
Surgissent de très étranges anciens grimoires.
Vestiges passés d'amours inconsolées,
D'un bel éphèbe au regard d'océan
Qui me côtoyait sans me courtiser,
Sa chevelure d'aube claire dans le vent
Ou celui-ci, l'or d'automne dans les yeux,
Sa voix tendre et chaude de méridional
Qui roucoule de doux murmures, miel des dieux,
Et m'enivrait sans hyménée finale.
Seule, l'angoisse au cœur je vais, aquatique,
Sur les sentiers épiques des sentiments,
Nager dans les profondes eaux magnétiques
Du fantastique romantisme vieillissant.
Dans les chemins perdus de ma mémoire,
Dans mes ivresses, mes tourments sans pareils,
Surgissent de très étranges anciens grimoires.
Vestiges passés d'amours inconsolées,
D'un bel éphèbe au regard d'océan
Qui me côtoyait sans me courtiser,
Sa chevelure d'aube claire dans le vent
Ou celui-ci, l'or d'automne dans les yeux,
Sa voix tendre et chaude de méridional
Qui roucoule de doux murmures, miel des dieux,
Et m'enivrait sans hyménée finale.
Seule, l'angoisse au cœur je vais, aquatique,
Sur les sentiers épiques des sentiments,
Nager dans les profondes eaux magnétiques
Du fantastique romantisme vieillissant.
© Gabrielle E