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Poème INCITATION

Peniculo

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#1
INCITATION


Écrivez les poètes jetez l’encre au papier
Faites fleurir des mots videz votre encrier
Offrez-moi des images où gambade le songe
Le monde sans écrits me chagrine et me ronge.

On déforme ma langue et on la martyrise
Et la beauté du verbe a perdu son emprise.
Créez des labyrinthes Où les mots qui s’y cachent
Savent encore enchanter ceux qui s’en amourachent.

Le temps présent hélas ne vend que l’imposture
Et l’homme artificiel nous voile la nature
On rencontre partout des marchands d’inutile
On peint l’homme du jour sans esprit et futile.

Et notre humanité en pénible posture
Regardant le miroir se crache à la figure
On s’auto-congratule en étant rien du tout
Des amis, des amours, on a perdu le goût.

Et l’intérêt comptant plus que tout autre chose
On ne voit plus le ciel, le soleil, ou la rose,
On est téléguidé ne sachant que vouloir
On désire au matin, le démodé du soir.

Et viennent les méchants qui portent tous un masque
Les marchands de demain fabricant de bourrasque
Aux mots rugueux pervers que le mensonge farde
D’une langue de bois ou pullule l’écharde.

Les clones se répandent sortant du même moule
L’individualité est perdue dans la foule
Du connais-toi toi-même, on oublie le besoin
Et de l’autre soi-même on ne prend jamais soin.

Nul ne vient arroser la fleur d’humanité
Et l’humanisme hélas s’est vu décapité
Personne ne versera de sueur sans avoir
Mesuré l’intérêt qu’il y peut percevoir.

Une foule haïssable oublie l’esprit d’entraide
Les sentiments absents montrent une âme bien laide
Il faut de l’injustice oublier le ravage :
Siècle d’obscurantisme oubliant le partage.

Sur un mont isolé résistant aux tempêtes
Il reste une lueur, espérance de fêtes,
Des fous qui rassemblés écrivent mots et rimes
Des jeteurs de plaisirs des découvreurs d’abîmes

Des prosateurs faisant de leurs mots des arpèges
Des musiciens sculpteurs, des peintres de solfèges,
Des chatouilleurs d’esprit écarquillant les yeux
Des poètes à cheval sur la terre et les cieux.

Brodez sur le papier toutes vos fioritures
Le monde serait pire sans vos enjolivures
Dans une foire aux sots disséminez les choses
Qui à la boutonnière osent mettre des roses.

 
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Je suis
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#2
INCITATION


Écrivez les poètes jetez l’encre au papier
Faites fleurir des mots videz votre encrier
Offrez-moi des images où gambade le songe
Le monde sans écrits me chagrine et me ronge.

On déforme ma langue et on la martyrise
Et la beauté du verbe a perdu son emprise.
Créez des labyrinthes Où les mots qui s’y cachent
Savent encore enchanter ceux qui s’en amourachent.

Le temps présent hélas ne vend que l’imposture
Et l’homme artificiel nous voile la nature
On rencontre partout des marchands d’inutile
On peint l’homme du jour sans esprit et futile.

Et notre humanité en pénible posture
Regardant le miroir se crache à la figure
On s’auto-congratule en étant rien du tout
Des amis, des amours, on a perdu le goût.

Et l’intérêt comptant plus que tout autre chose
On ne voit plus le ciel, le soleil, ou la rose,
On est téléguidé ne sachant que vouloir
On désire au matin, le démodé du soir.

Et viennent les méchants qui portent tous un masque
Les marchands de demain fabricant de bourrasque
Aux mots rugueux pervers que le mensonge farde
D’une langue de bois ou pullule l’écharde.

Les clones se répandent sortant du même moule
L’individualité est perdue dans la foule
Du connais-toi toi-même, on oublie le besoin
Et de l’autre soi-même on ne prend jamais soin.

Nul ne vient arroser la fleur d’humanité
Et l’humanisme hélas s’est vu décapité
Personne ne versera de sueur sans avoir
Mesuré l’intérêt qu’il y peut percevoir.

Une foule haïssable oublie l’esprit d’entraide
Les sentiments absents montrent une âme bien laide
Il faut de l’injustice oublier le ravage :
Siècle d’obscurantisme oubliant le partage.

Sur un mont isolé résistant aux tempêtes
Il reste une lueur, espérance de fêtes,
Des fous qui rassemblés écrivent mots et rimes
Des jeteurs de plaisirs des découvreurs d’abîmes

Des prosateurs faisant de leurs mots des arpèges
Des musiciens sculpteurs, des peintres de solfèges,
Des chatouilleurs d’esprit écarquillant les yeux
Des poètes à cheval sur la terre et les cieux.

Brodez sur le papier toutes vos fioritures
Le monde serait pire sans vos enjolivures
Dans une foire aux sots disséminez les choses
Qui à la boutonnière osent mettre des roses.

Bravo Peniculo et merci pour toutes ces vérités profondes
 
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