Hors ligne
Première partie
Fille de Hediyeh, la sage-femme du village, Anahita a grandi près de ses oncles et tantes. Elle a 12 ans, de longs cheveux bruns, des yeux noirs de Jais. Dans ses jeux avec les enfants de son âge, elle s’impose comme un chef, elle a un fort caractère comme sa mère, mais tous adorent les aventures qu’elle leur fait vivre. En effet, les enfants livrés à eux-mêmes dans le village et ses proches environs, étendent leur zone d’exploration.
Ils sont nombreux les volontaires pour aller garder les chèvres, il faut les protéger des lynx ou hyènes encore présents dans la région. Quand le troupeau ne grignote pas les Tamaris, il est souvent sur la colline rassemblé au pied du grand Sycomore. Ce lieu est un point de vue sur la vallée de l’Euphrate. Elle mène d'un côté aux anciennes ruines d’Uruk. De l’autre, vers le nord on devine la ville de Samawa.
Tout près, en contrebas, le village d'Anahita est indemne des guerres qui ruinent le pays. Les enfants témoins du survol d’avions, qui parfois déchirent le calme des cieux, ont été préservés des horreurs du conflit.
Anahita aime être auprès de sa mère quand celle-ci est au foyer. Hedhiyeh est toujours active, ces jours-ci, elle a ramené des sacs de laine, elle a ressorti son rouet. Depuis toute petite Anahita a appris à filer. C'est Hedhieh qui tisse, ce tissu aux mystérieux motifs qu'elle vend au marché. On y devine la trame d'une histoire et les symboles d'une déesse des temps passés. L'étoile la plus brillante du ciel, les taureaux et le dragon au corps de serpent. Anahita est très fière d'en porter une étole, elle joue à la déesse et commande même les garçons.
Bien sûr, c’est Anahita qui a découvert l’accès au temple souterrain et mystérieux. L’entrée grosse comme un terrier, était cachée derrière un buisson. Après une descente abrupte dans des éboulis, un escalier est apparu. Pour une grande exploration Anahita a demandé à son groupe de se munir discrètement de bougies et allumettes.
Fille de Hediyeh, la sage-femme du village, Anahita a grandi près de ses oncles et tantes. Elle a 12 ans, de longs cheveux bruns, des yeux noirs de Jais. Dans ses jeux avec les enfants de son âge, elle s’impose comme un chef, elle a un fort caractère comme sa mère, mais tous adorent les aventures qu’elle leur fait vivre. En effet, les enfants livrés à eux-mêmes dans le village et ses proches environs, étendent leur zone d’exploration.
Ils sont nombreux les volontaires pour aller garder les chèvres, il faut les protéger des lynx ou hyènes encore présents dans la région. Quand le troupeau ne grignote pas les Tamaris, il est souvent sur la colline rassemblé au pied du grand Sycomore. Ce lieu est un point de vue sur la vallée de l’Euphrate. Elle mène d'un côté aux anciennes ruines d’Uruk. De l’autre, vers le nord on devine la ville de Samawa.
Tout près, en contrebas, le village d'Anahita est indemne des guerres qui ruinent le pays. Les enfants témoins du survol d’avions, qui parfois déchirent le calme des cieux, ont été préservés des horreurs du conflit.
Anahita aime être auprès de sa mère quand celle-ci est au foyer. Hedhiyeh est toujours active, ces jours-ci, elle a ramené des sacs de laine, elle a ressorti son rouet. Depuis toute petite Anahita a appris à filer. C'est Hedhieh qui tisse, ce tissu aux mystérieux motifs qu'elle vend au marché. On y devine la trame d'une histoire et les symboles d'une déesse des temps passés. L'étoile la plus brillante du ciel, les taureaux et le dragon au corps de serpent. Anahita est très fière d'en porter une étole, elle joue à la déesse et commande même les garçons.
Bien sûr, c’est Anahita qui a découvert l’accès au temple souterrain et mystérieux. L’entrée grosse comme un terrier, était cachée derrière un buisson. Après une descente abrupte dans des éboulis, un escalier est apparu. Pour une grande exploration Anahita a demandé à son groupe de se munir discrètement de bougies et allumettes.