Hors ligne
Dans cet autre monde, je ne connaitrais pas
Les tilleuls sans feuille, le crépuscule derrière les branches
Les reflets ocres, les vortex nuageux ;
Ceux aux mèches dorées, quand disparait le bleu
Je ne connaitrais pas, la silhouette des nids
Au sommet des arbres, ni l’amour de ma vie
Ni la joie de la Lune quand la nuit m’éclairait
Ni les halos en feu, ni les cœurs qui chuchotent
Quant aux fenêtres au loin, et leur tendre chandelle
Elles se terreront dans l’amnésie profonde
Car même l’ombre du garçon qui prie tous les soirs
A disparu, malheureux il a perdu l'espoir
Le vent des nuits qui frappe ma chair m’oubliera
Les poèmes envolés, les mots perdus m’oublieront
Les lumières des cités, les amours impromptus
Les veillées nocturnes, les peines fatiguées
Les disputes enlacées, les rancunes dans l’urne
Mon monde enchanté s’en ira loin au large
Alors encore un peu, je nagerai dans la marge
Les tilleuls sans feuille, le crépuscule derrière les branches
Les reflets ocres, les vortex nuageux ;
Ceux aux mèches dorées, quand disparait le bleu
Je ne connaitrais pas, la silhouette des nids
Au sommet des arbres, ni l’amour de ma vie
Ni la joie de la Lune quand la nuit m’éclairait
Ni les halos en feu, ni les cœurs qui chuchotent
Quant aux fenêtres au loin, et leur tendre chandelle
Elles se terreront dans l’amnésie profonde
Car même l’ombre du garçon qui prie tous les soirs
A disparu, malheureux il a perdu l'espoir
Le vent des nuits qui frappe ma chair m’oubliera
Les poèmes envolés, les mots perdus m’oublieront
Les lumières des cités, les amours impromptus
Les veillées nocturnes, les peines fatiguées
Les disputes enlacées, les rancunes dans l’urne
Mon monde enchanté s’en ira loin au large
Alors encore un peu, je nagerai dans la marge