Hors ligne
Je dis le sable frotté de mer
le miroir opalin du ciel
les arbres tendus de cimes
et leurs belles rondes d'oiseaux
Je dis ce petit rai de lumière
à l'aplomb de tes yeux
débarrassés de brume
Je dis le frémissant de l'aube
quand les nids se réveillent
au soleil levé dans le plus fier essor
Je dis mon coeur que la faim presse
sur des chemins sans trève et fuyants
dans la fièvre d'une course folle
la peur jetée au loin comme un manteau
je dis ton nom tes mots de miel
s'invitent alors des frissons