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Je t'aime comme l'oiseau aime le vent,
Comme l'écolier les frissons de novembre,
Je t'aime obstinément comme tourne obstinément la terre sur son axe,
Je t'aime...
Je t'aime et je sais qu'aux creux des rochers et des roches
Dans les plus purs ourlets du ciel,
Prés des murmures des fontaines, les fées parlent de toi..
Je t'aime comme aime le repos le laboureur fourbu
Comme aime voir l'île festonner l'horizon le naufragé sur son espars,
Je t'aime si fort et doux que ma poitrine s'ouvre et devient pré d'émail et mon cœur oiseau-lyre,
Je t'aime, ma douceur, ma tige de fleur folle, ma goutte de liqueur, ma rosée du matin
Je t'aime ...
Je t'aime ma chérie toi que coiffe l'azur,
J'aime le feu jumeau de ton regard de biche,
J'aime ton sein gonflé de douleur et de sang
J'aime tes reins creusés où scintille une étoile
Je t'aime..
Tes mains de cire pâle, tes doigts fins de statues,
Tes mains , urne de talc qui recueillent mes fièvres
Tes mains de frais lilas, tes mains d'aurore douce
Ces bergères, tes mains, qui guident mes émois,
Tes mains de voie lactée où cheminent mes rêves
Tes mains, ô mon amour, que pleure mon front dur …
Où es-tu ma lueur perdue dans la nuit sombre ?
Le vent souffle sans toi et frémissent les saules,
Les branches de la nuit et leur sanglots se meurent
A ton oreille calme,
Et l'ombre sur tes joues, en larmes d'enfant triste,
Rampent comme des fils de pluies sur un carreau...
Ô ma belle endormie, du ventre de tes songes,
Dans tes châteaux dressés sur tes rivages d'or
Entends-tu, ma chérie, le long des corridors
Ton homme qui t'appelle, gris et nu et qui longe
Cette nuit désolée où saignent les étoiles ?...
Frédéric.M.
Comme l'écolier les frissons de novembre,
Je t'aime obstinément comme tourne obstinément la terre sur son axe,
Je t'aime...
Je t'aime et je sais qu'aux creux des rochers et des roches
Dans les plus purs ourlets du ciel,
Prés des murmures des fontaines, les fées parlent de toi..
Je t'aime comme aime le repos le laboureur fourbu
Comme aime voir l'île festonner l'horizon le naufragé sur son espars,
Je t'aime si fort et doux que ma poitrine s'ouvre et devient pré d'émail et mon cœur oiseau-lyre,
Je t'aime, ma douceur, ma tige de fleur folle, ma goutte de liqueur, ma rosée du matin
Je t'aime ...
Je t'aime ma chérie toi que coiffe l'azur,
J'aime le feu jumeau de ton regard de biche,
J'aime ton sein gonflé de douleur et de sang
J'aime tes reins creusés où scintille une étoile
Je t'aime..
Tes mains de cire pâle, tes doigts fins de statues,
Tes mains , urne de talc qui recueillent mes fièvres
Tes mains de frais lilas, tes mains d'aurore douce
Ces bergères, tes mains, qui guident mes émois,
Tes mains de voie lactée où cheminent mes rêves
Tes mains, ô mon amour, que pleure mon front dur …
Où es-tu ma lueur perdue dans la nuit sombre ?
Le vent souffle sans toi et frémissent les saules,
Les branches de la nuit et leur sanglots se meurent
A ton oreille calme,
Et l'ombre sur tes joues, en larmes d'enfant triste,
Rampent comme des fils de pluies sur un carreau...
Ô ma belle endormie, du ventre de tes songes,
Dans tes châteaux dressés sur tes rivages d'or
Entends-tu, ma chérie, le long des corridors
Ton homme qui t'appelle, gris et nu et qui longe
Cette nuit désolée où saignent les étoiles ?...
Frédéric.M.