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Je travaille dans la recherche scientifique !
J’ai un nouvel emploi, travail dans la recherche.
Des neurones perdus, il n’en reste pas lerche* !
Et du soir au matin, plein d’objets je cherche ;
Comme je vis seule, nul ne me tend la perche…
Pour trouver mon mobile, du fixe je m’appelle
Ma boussole est le son, au pis je me rappelle !
Portugaises ensablées, chez moi, au tractopelle,
Ne se débouchent pas, même à la minipelle !
J’ai donc deux esgourdes de rechange avec pile
Quand je les perds, à rien, ne me sert mon mobile !
Partout j’avais fouillé, me faisant de la bile,
Sont bien inutiles, larmes de crocodile !
Comme je suis myope et presbyte à la fois
Je n’y vois que dalle sans binocles ma foi !
Souvent je les piste et ce, dès potron-minet,
Alors que bien souvent elles sont sur mon nez !
Et je ne parle pas de mes deux râteliers,
Ne pas s’assoir dessus, sinon gare aux fessiers.
Là, pas de souci, car ils sont bien collés.
Ça vaut bien mieux pour les vieux écervelés !
Pas besoin de perruque, j’ai encore des cheveux
Pas de faux seins non plus, et c’est encore heureux !
Ni faux-ongles, ni faux cils, je mets du mascara,
On ne voit que mes yeux avec le masque à raz !
Mes travaux de recherche il faut bien les boucler,
Mais il reste à trouver plusieurs trousseaux de clé l
Celui du garage on le conserve épinglé,
Au mur de l’entrée, on ne devient pas cinglé !
Plus d’une copine en recherche spécialiste,
Jusque dans la poubelle, je suis très réaliste,
Va fouiller, s’acharnant, à trouver une piste…
Vieillesse au cerveau lent, c’est çà la vie d’artiste !
Je travaille dans la recherche scientifique,
Et cela, chaque jour, de façon méthodique !
Je prends la vie d’un air plutôt philosophique,
J’ai un bon deal avec Antoine : Saint magique !
Marie-Claire 23/01/2021J’ai un nouvel emploi, travail dans la recherche.
Des neurones perdus, il n’en reste pas lerche* !
Et du soir au matin, plein d’objets je cherche ;
Comme je vis seule, nul ne me tend la perche…
Pour trouver mon mobile, du fixe je m’appelle
Ma boussole est le son, au pis je me rappelle !
Portugaises ensablées, chez moi, au tractopelle,
Ne se débouchent pas, même à la minipelle !
J’ai donc deux esgourdes de rechange avec pile
Quand je les perds, à rien, ne me sert mon mobile !
Partout j’avais fouillé, me faisant de la bile,
Sont bien inutiles, larmes de crocodile !
Comme je suis myope et presbyte à la fois
Je n’y vois que dalle sans binocles ma foi !
Souvent je les piste et ce, dès potron-minet,
Alors que bien souvent elles sont sur mon nez !
Et je ne parle pas de mes deux râteliers,
Ne pas s’assoir dessus, sinon gare aux fessiers.
Là, pas de souci, car ils sont bien collés.
Ça vaut bien mieux pour les vieux écervelés !
Pas besoin de perruque, j’ai encore des cheveux
Pas de faux seins non plus, et c’est encore heureux !
Ni faux-ongles, ni faux cils, je mets du mascara,
On ne voit que mes yeux avec le masque à raz !
Mes travaux de recherche il faut bien les boucler,
Mais il reste à trouver plusieurs trousseaux de clé l
Celui du garage on le conserve épinglé,
Au mur de l’entrée, on ne devient pas cinglé !
Plus d’une copine en recherche spécialiste,
Jusque dans la poubelle, je suis très réaliste,
Va fouiller, s’acharnant, à trouver une piste…
Vieillesse au cerveau lent, c’est çà la vie d’artiste !
Je travaille dans la recherche scientifique,
Et cela, chaque jour, de façon méthodique !
Je prends la vie d’un air plutôt philosophique,
J’ai un bon deal avec Antoine : Saint magique !
* Pas lerche, pas beaucoup
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