Poème J'vais vous l'dire comme dirait l'autre

Arthémis · Hier à 14:37

On l'appelait petite brosse
C'est le surnom qu'on lui donnait,
Jusque-là rien de bien atroce
Aurait soutenu Rabelais

Pourquoi l'appelait-on ainsi
Permettez-moi de vous le dire,
Dirait ce bon vieux Sarkozy
Ne pouvant plus se contenir

L'histoire d'un cireur de pompes
Prêt à tout pour plaire à ses maîtres,
Aspirait l'encre de sa trompe
Formulant ainsi quelques lettres.

Il savait qu'il ne savait rien
Il suivait juste les wagons,
La terre est ronde il le soutient
Pour ne pas avoir l'air d'un con.

Pour être sûr qu'elle soit ronde
Il faudrait prendre du recul,
Voyager à bord d'une sonde
Constater ce fait de visu.

Il préfère croire en ses apôtres
Pour lui la science a raison,
On lui chante "il est des nôtres"
Il fait partie de la maison

Nombreux sont les opportunistes
Qui évoquent ce bon Molière,
Ou bien Platon ce vieux fumiste
Qui ne craignait pas les galères.

C'est toujours pratique une brosse
Pour épousseter les Néron,
Histoire de plaire aux molosses
D'un système en déraisons.

Pauline
assassine
(pour la rime)

chessmec · Hier à 16:09

De la belle poésie au label pamphlétaire

Moïse Wolff · Hier à 19:14

L'humour est ici présent sous forme de pamphlet. Ça change de tes textes très érotiques.

Arthémis · Hier à 22:53

chessmec a dit:

Merci Tony

Arthémis · Hier à 23:17

Moïse Wolff a dit:

Merci Moïse, c'est clair, ça change, y a pas de fumée sans feu n'empêche !

Peniculo · Aujourd'hui à 10:48

"Juventus nomen fecit Peniculo mihi,
Ideo quia mensam, quando edo, detergeo"

Arthémis · Aujourd'hui à 12:15

Scio ad quid penicillo tuo manuali uteris.
Non solum mensam tergis, sed etiam soleas polis.

Peniculo · Aujourd'hui à 12:59

N’ayant pas des maths la bosse
Dans la critique elle plaisait
Souvent acide toujours féroce
Se voulant reine du palais.

De son talent ayant souci
Elle se passait de la cire
Bien que son verbe soit précis
La critique était son empire

Aimant en tout mettre sa trompe
Elle aurait aimé être maître
Du chemin suivi par ses pompes
Vers le chemin des belles lettres

Mais connaissant le tout de rien
Elle aimait que son mirliton
Des flatteurs ait tout le soutien
Se voulant donneuse de leçons.

Hélas notre terre étant ronde
Elle n’eut pas assez de recul
Pour que sa pensée peu profonde
Lui épargne le ridicule.

Et n’ayant ni dieux ni apôtres
Elle s’inventa des raisons
De chanter quelques patenôtres
Sans écouter son diapason.

Sa culture étant égoïste
Aux classiques elle est étrangère
De quelques prosateurs fumistes
Elle aime creuser les ornières

Et se croyant fée Carabosse
Sa baguette faisant des ronds
Elle dépèce elle désosse
Qui ne met pas pièce en son tronc.

Arthémis · Aujourd'hui à 14:43

Ceinture noire d'la rime
Qu'on trouve en kiosque de gare,
Dans la rubrique déprime
C'est le sort du pantouflard

La brosse toujours en main
Il fait reluire ses rimes,
Le cul sur son strapontin
Rêve des contes de Grimm.

Mais quel bonheur de vous lire
Dieu que vos rimes ensorcellent,
Dignes d'une poile à frire
Frétille en décibels

Quand je vous lis je comprends
Qu'on ne peut vous surpasser,
Faudrait prendre de l'élan
Qu'on m'envoie une bouée.

Revenons à nos moutons
Vous le digne descendant,
D'une lignée de frelons
Tue l'abeille impunément.

Hugo lui fut cette abeille
Toujours soucieux du détail,
Gardait les sens en éveil
Loin des cons, vaille que vaille.

La brosse, quel m'as-tu-vu,
Comment ne pas l'être en fait
Quand on flatte le cornu
On devient vite "dan né"

Peniculo · Aujourd'hui à 15:04

Vous devenez vulgaire et cela me rassure
un mal pernicieux sans doute vous torture
Pensez à consommer quelques grains d’ellébore
Le lièvre et la tortue en ont peut-être encore!
Votre talent s'effrite en de vaines querelles
Gardez en sa splendeur mais videz vos poubelles.

signé : Zorro (le gars qui lui aussi avançait masqué!

Arthémis · Aujourd'hui à 15:30

Ou avez vous vu de la vulgarité dans ma réponse (qui d'ailleurs ne vous a pas demandé de publier sur ma page) Par contre vous monsieur qui se voudrait un Zorro, je vous verrai plutôt en Zéro pointé !
Je vous souhaite de brosser un autre portrait Penicillo du latin "la brosse"
Bonne soirée monsieur

Moïse Wolff · Aujourd'hui à 15:34

Je ferme la discussion les tourtereaux avant que cela ne finisse en eau de vaisselle.

Moïse Wolff · Aujourd'hui à 20:12

Arthémis a dit:

Peniculo un zéro pointé ?
La colère te mène par la main sur des chemins hasardeux.
Peniculo fait partie des meilleurs poètes de ce forum déplumé.
On peut avoir des idées divergentes sans pour autant se rentrer dans le choux.

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