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Poème J'vais vous l'dire comme dirait l'autre

Arthémis

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#1

On l'appelait petite brosse
C'est le surnom qu'on lui donnait,
Jusque-là rien de bien atroce
Aurait soutenu Rabelais


Pourquoi l'appelait-on ainsi
Permettez-moi de vous le dire,
Dirait ce bon vieux Sarkozy
Ne pouvant plus se contenir


L'histoire d'un cireur de pompes
Prêt à tout pour plaire à ses maîtres,
Aspirait l'encre de sa trompe
Formulant ainsi quelques lettres.


Il savait qu'il ne savait rien
Il suivait juste les wagons,
La terre est ronde il le soutient
Pour ne pas avoir l'air d'un con.


Pour être sûr qu'elle soit ronde
Il faudrait prendre du recul,
Voyager à bord d'une sonde
Constater ce fait de visu.


Il préfère croire en ses apôtres
Pour lui la science a raison,
On lui chante "il est des nôtres"
Il fait partie de la maison


Nombreux sont les opportunistes
Qui évoquent ce bon Molière,
Ou bien Platon ce vieux fumiste
Qui ne craignait pas les galères.


C'est toujours pratique une brosse
Pour épousseter les Néron,
Histoire de plaire aux molosses
D'un système en déraisons.

Pauline
assassine
(pour la rime)
 
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Moïse Wolff

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#3
L'humour est ici présent sous forme de pamphlet. Ça change de tes textes très érotiques.
 
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#8
N’ayant pas des maths la bosse
Dans la critique elle plaisait
Souvent acide toujours féroce
Se voulant reine du palais.

De son talent ayant souci
Elle se passait de la cire
Bien que son verbe soit précis
La critique était son empire

Aimant en tout mettre sa trompe
Elle aurait aimé être maître
Du chemin suivi par ses pompes
Vers le chemin des belles lettres

Mais connaissant le tout de rien
Elle aimait que son mirliton
Des flatteurs ait tout le soutien
Se voulant donneuse de leçons.

Hélas notre terre étant ronde

Elle n’eut pas assez de recul
Pour que sa pensée peu profonde
Lui épargne le ridicule.

Et n’ayant ni dieux ni apôtres
Elle s’inventa des raisons
De chanter quelques patenôtres
Sans écouter son diapason.

Sa culture étant égoïste
Aux classiques elle est étrangère
De quelques prosateurs fumistes
Elle aime creuser les ornières

Et se croyant fée Carabosse
Sa baguette faisant des ronds

Elle dépèce elle désosse
Qui ne met pas pièce en son tronc.



 

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