Hors ligne
La tête toujours trop pleine
et ce cœur envasé
qui se débat
dans l'étrange halo du matin
Tout ce temps blessé
de douleurs inhumaines
et l'attente obstinée
de moindre sursaut de flamme
J'ouvre la fenêtre
Mes paumes embrassent le ciel
c'est un grand champ de lin
hermétique aux secrets
aux prières jetées
à Dieu et à la Lune
Mes larmes coulent sans eau
du puits de mes yeux pâles
Je dors seule
au fond de mon estuaire
j'ai tant à démêler
de naguère de demain