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Poème La calomnie, monsieur ! vous ne savez guère ce que vous dédaignez

Peniculo

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#1
En réponse à une dame dont les sources d'informations sont relatives !

1

« La calomnie, "monsieur" ! vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse !… D’abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et, rinforzando de bouche en bouche, il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil. Elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait ? »
(Beaumarchais)


2
Covidons, covidons , il en restera toujours quelque chose
Qui est le calomnié qui est calomniateur
Cela dépend du temps et souvent de l’humeur
Et l’arbre politique en tire quelques fruits
Qui tombent sur l’humain sans faire le moindre bruit.
Car le peuple est crédule et parfois aussi sot
Jamais du spécialistes il n’écoute l‘écho
Et le savant n’ayant pas de voix au chapitre
La fausse vérité est dite par des pitres.

Il était une fois un virus farfelu
Qui ne fut pas classé dans les bestiaux connus
Et comme on n’admet pas un savoir plein de vide
On répandit sur lui des conneries stupides
Puis on raisonna mal assimilant la bête
Aux autres micro-maux pensant lui tenir tête.
Les scientifiques vrais gardèrent le silence
Les bavards ignorants choisirent l’exubérance.

Et c’est ainsi madame que la terre patate
Fut jugée autrefois aussi ronde que plate.
L’ignorance qui était plaisante à disséquer
Fit prospérer la presse qui savait intriguer
Le pouvoir politique qui réagit trop vite
Vint traire la sécu d’une potion magique
Et comme le corps humain n’aime pas l’étranger
Le vaccin quelques fois venait le déranger.

Donc l’efficacité quoiqu’en disent les malins
était en quelques cas un remède certain
car Dieu dans sa bonté a éduqué le corps
à faire pour résister souvent des anticorps
mais l’allure excessive de la dite piquouse
fit de crédulité une perfide épouse
Tout devint inutile car le vaccin lui-même
eut après sa montée un logique carême.

Vous me direz monsieur de ça êtes vous sûr
Madame de saint Thomas je connais l’aventure
mais je suis Cartésien et en pensant beaucoup
J’ai su de mes études conserver quelques bouts
et donc sans expliquer le pourquoi du comment
je me tais prudemment quand la rumeur nous ment
et donc de quelques uns n’ayant pas suffisance
je garde ma raison loin des impertinences

Il y a c’est connu dans le vrai dans le faux
Des théories utiles gardant quelques défauts
Sans bruit dans les labos on force ses méninges
Faisant participer parfois même des singes
Pour classer le virus qui aurait l’avantage
De fournir un remède à ce nouvel outrage
Car ce virus hélas qui serait anodin
A des effets dit-on qui détruisent l’humain.

Et voila donc pourquoi philosophe je reste
Le savoir prétendu est une nouvelle peste
Car le progrès jamais ne forcera le temps
Sa clepsydre a son rythme apparemment constant
Et les silencieux attelés à l’ouvrage
Évitent le bavard qui souvent décourage
La télé la radio et la presse stupides
De conneries nouvelles resteront toutes gravides.

Etc.





































 

Peniculo

Grand poète
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#3
que de sources bizarres votre breuvage est fait
l'amont de tout aval se trouve contrefait
et pour l'humanité votre crime n'est rien
la caravane passe et fait hurler les chiens
Maintenant mon avis n'étant péremptoire
on verra bien demain ce qu'en garde l'histoire
et je ne vois pas là une urgence terrible
d'autres malédictions son de plus graves cibles.
La Fontaine déjà en parlant de la peste
avait eu l'esprit clair et une plume leste.
et comme tous les sujets à la longue fatigue

je ne répondrai plus au sujet qui intrigue.
 

Arthémis

Grand poète
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#4
Vous avez dit breuvage ? Vous me donnez soif, c'est l'heure de l'apéritif, à Toulouse on aime la nizette mais aussi le pastis 😉
 
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