Poème La formule éthylique de mes pensées et de mon amour

I - Besoins punitifs de transmission de pensées

J'ai sans cesse un besoin d'alcool
Qui m'aide à effacer mes pulsions
Et à penser à d'autres choses plus positives
Ou à chasser mes sombres idées négatives
Dans d'obscures alcôves de méthanols
Pour faire retomber mon état de dépression.

Cette forme d'adrénaline éthylique
Me pose la question de ne pas faire souffrir
Celle qui au plus profond de moi j'aime
Sans pour autant lutter contre moi-même
Elle mérite tellement une vie sans subir
Davantage mes allégories idylliques.

Je ressens le besoin de tomber seul
Bien bas dans mes abjections obscènes
Telle une mer tumultueuse qui fait virer
Les vagues qui divaguent lors des marées
Par de puissantes forces éoliennes
Avant que mon corps ne trépasse sur un linceul.

Je rêve de reposer seul, sur un grand lit de drap
Bleu, blanc, rouge, pour ma révolutionnaire belle patrie
Que j'aurai dû plus satisfaire par mon art poétique
Le bleu pour la mauvaise combativité de la royale république
Le blanc pour la pureté de ma femme, mon idolâtrie.
Le rouge pour le sang de mon cœur qui toujours pour toi bat.

Mes idées divergentes m'aident à combattre
Sur moi-même et sur ces foutues pensées sanglantes
Mes verres d'absinthe ou de whisky pur me réprimandent
De sans cesse continuer alors que mon esprit me mande
D'arrêter ces abus alors que mes idées transcendantes
En ont besoin pour éliminer d'autres idées qui me convoitent.

Je me perds entre celui que j'étais et celui que je devrais être
Mes écrits m'aident, mais je n'arrive à le faire comprendre
A mon entourage, pour chasser de mon corps et de mon esprit
Des idées qui pourraient aller au-delà si je n'écris
Pas. De même à présent, faudrait-il que je me pende
Plutôt que de contrôler et d'écrire ce que j'aime ou mon mal-être ?

C'est sans cesse ce besoin de potions alcoolisées
Plus mon foutu traitement d'antidépression léthargique
Qui me poussent dans mes retranchements optimistes :
Je dois redevenir ce mari aimant et colonisé
Par l'amour de sa dulcinée comme télépathique
Sans mot ni geste comprendre tout ce qui est intimiste.

Il me faut que ça cesse ou c'est moi qui vais faire en sorte
Que ça cesse par un discret décès sans représailles
A part sur moi-même de n'avoir pu être aussi présent
Que ma femme me demander sans penser à d'autres
Choses ou personnes qu'à elle d'aimer comme un amant
Doit toujours aimer son amante lors d'infinies retrouvailles.

II - Mes échappatoires écrits

Ma femme, ma princesse, ma dulcinée, mon abeille
Ma belle Abelha, je n'en peux plus de te voir souffrir
Et de te faire souffrir davantage par mes écrits à la con
De plus le fait d'une famille à créer ne pas réussir
Je la dessoude par mes psychédéliques soleils
Alors que c'est toi mon astre aux mille rayons.

Il me faut remplacer mes émotions obsessionnelles
Par des projets et objectifs plus personnels
Il me faut liquider mes maudites pulsions spirituelles
Et combler mon couple de sentiments émotionnels
J'ai des idée mais n'ose jamais aller au bout pour ma belle
De peur qu'elle désapprouve. Je ne veux que son plaisir personnel.

L'alcool et les médocs me font voyager dans ma tête
Ma barque vacille et tangue de gauche à droite
Je voyage dans mes pensées psychédéliques incertaines
Mais ne veux m'éloigner de façon lointaine
Aux côtés de mon amour et de mes pensées maladroites
Je ne veux que mon épouse comme unique quête.

Je vais retrouver le porteur de lumière déchu
Pour t'avoir maintes fois indécemment déçue
Alors que je ne crois qu'en toi, notre amour et Jésus
Mais que veux-tu, il y a des choses incontrôlables qui trônent
Dans ma tête où tout se mélange avant que prônent
Mes véritables sentiments, mais je n'en puis plus.

J'ai besoin de noyer mes défaites, mes pulsions et mes déboires
Dans des ennivrantes boissons comme jadis avant
Quand j'étais vieil adolescent de lycée ou de faculté
Il faut que je travaille ou que je fasse d'autres trucs captivants
Mes émotions avant que je perde toute faculté
De contrôler mes sentiments et mes idées dubitatoires.

J'ai ce besoin de me noyer dans l'alcool et le tabac
A pipe comme à l'époque aimée du XIXe
Où trébuchent toutes les idées pulsativives
D'émotions mondaines par des idées punitives
Pour éviter de m'éloigner de celle que j'aime
Plutôt que de rompre avec ma vie au fin fond du trépas.

Mon psyché devient aussi bancal que mes pensées
Et il faut que je trébuche plutôt que de passer au bûcher
Avec mon élixir, je ferme les yeux et je voyage
En des lieux et des temps de profonds nettoyages
Pour repartir sur de nouvelles bonnes idylliques idées
Auprès de celle que j'aime et que j'aimerai à jamais.

III - Les tendres retrouvailles de notre amour

Je veux que tu fasses de mes pensées un ricochet
Vers l'autre rive où tu te situes ainsi que notre amour
A moins de faire couler et noyer ce foutu caillou tel un rocher
Comme une enclume qui martelle tel un courtisan troubadour
Ta voix et le battement de ton cœur font écho
Dans ma tête par ton âme et tes moyens légaux.

Je ne veux vieillir dans ma tête mais je veux vieillir auprès de toi
C'est pour ça que je préfèrerai avoir des pensées d'hécatombes
Plutôt que de creuser ma tombe ou de tomber dans d'horribles catacombes.

Je préférerais t'offrir d'innombrables blanches fleurs
Immarcescibles auprès de ton cher coeur
Plutôt que l'on me les dépose fanées sur ma pierre tombale
Que tu sois mon unique muse, mon instrument sentimental.

Nous sommes comme la chanson des vieux amants
D'adultes sans enfant comme deux adolescents
Des jeunes vieux amoureux mais toujours s'aimant
L'un l'autre où ne cesse de germer notre amour arborescent.

Tristes ou joyeuses chaque pointe de mes larmes
Reflètent et reflèreront chaque souvenir de ton âme.
Tout ce que je souhaiterais lorsqu'il me faudra vous quitter
C'est deux oboles sur mes yeux pour Charon avant le bûcher.

Mais bien sûr que je ne veux pas te quitter de sitôt
C'est juste que sans cesse nous traversons mille périples
Que l'écriture et mes pensées sont mes seuls échappatoires psychos
Sans mes sentiments pour toi ne perdent leurs émotions crédibles.

Petit oubli dune rimz que je vous délivre.

Je ne veux vieillir dans ma tête mais je veux vieillir auprès de toi
Comme à jamais la princesse avec son prince, ma reine je suis ton roi