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Je suis sur mon balcon, je regarde les nuages ;
L’atmosphère est poisseuse, il va bientôt pleuvoir.
La sueur dégouline sur mon corps, mon visage,
Douala est réveillé et court sur les trottoirs.
Une colonne de fumée lentement monte au ciel.
Elle est épaisse et noire, c'est un foyer d’enfer,
Je ressens dans ma gorge le goût amer du fiel,
Je sais qu’entre des pneus, se trouve de la chair.
Encore un malfaiteur qui s’est fait attraper,
Ce n’était pas un ange, loin de là il s’en faut,
Il connaissait les risques de voler, violer, tuer,
Il pensait échapper à la haine des pauvres.
Au début je jugeais avec mes yeux de blanc,
Aujourd’hui je me tais, je ne sais que penser,
D’autant quand je regarde la justice de France,
Qui libère des fauves pour cause d’humanité.
Oeil pour œil, dent pour dent, disait – on bien avant,
La main une fois coupée ne pourra plus voler,
Une méthode imparfaite bien trop handicapante,
Avec un vieux Miche’lin, peut pas récidiver.
N’jugez pas mes amis, cette folle violence,
Attendez de connaître les crimes de ces crapules,
Alors vous comprendrez qu’avec un peu d’essence,
Les victimes digèrent mieux leur peine et la pilule.
Je regarde la rue, n’y voit que braves gens,
Qui vont chercher pitance, leur rituel du matin.
L’orage vient d’éclater, il en était grand temps,
Le feu sera éteint, le diable n’aura plus faim.
Histoire vraie 2012
L’atmosphère est poisseuse, il va bientôt pleuvoir.
La sueur dégouline sur mon corps, mon visage,
Douala est réveillé et court sur les trottoirs.
Une colonne de fumée lentement monte au ciel.
Elle est épaisse et noire, c'est un foyer d’enfer,
Je ressens dans ma gorge le goût amer du fiel,
Je sais qu’entre des pneus, se trouve de la chair.
Encore un malfaiteur qui s’est fait attraper,
Ce n’était pas un ange, loin de là il s’en faut,
Il connaissait les risques de voler, violer, tuer,
Il pensait échapper à la haine des pauvres.
Au début je jugeais avec mes yeux de blanc,
Aujourd’hui je me tais, je ne sais que penser,
D’autant quand je regarde la justice de France,
Qui libère des fauves pour cause d’humanité.
Oeil pour œil, dent pour dent, disait – on bien avant,
La main une fois coupée ne pourra plus voler,
Une méthode imparfaite bien trop handicapante,
Avec un vieux Miche’lin, peut pas récidiver.
N’jugez pas mes amis, cette folle violence,
Attendez de connaître les crimes de ces crapules,
Alors vous comprendrez qu’avec un peu d’essence,
Les victimes digèrent mieux leur peine et la pilule.
Je regarde la rue, n’y voit que braves gens,
Qui vont chercher pitance, leur rituel du matin.
L’orage vient d’éclater, il en était grand temps,
Le feu sera éteint, le diable n’aura plus faim.
Histoire vraie 2012