Hors ligne
Deux heures du matin, la Lune est là
De mon matelas, je vois qu'elle a
La forme d'un demi cercle
Si imposante malgré les siècles
La blancheur, la noirceur
Réunis en une seule nuit
Je ne vois plus l'heure
Des questions fusent depuis mon lit
Ses larmes ne coulent jamais
Pourtant elle a bien vu
Ces unes d'atrocités
Est-ce que la roue ne tourne plus?
Son diamètre est tranchant
Telle une lame de rasoir
Tant de chant oui elle entends
Et les sanglots du soir
Assise dans le tramway je me revois
M'en allant je ne sais où elle était là
Cette vielle dame fanée
Aux épines ensanglantées
Les rides l'ont tuée
A demi morte, peau effritée
Je sens son épuisement
Puis l'observe attentivement
Immense est son chagrin
Aisément elle sème le vent
Aucune faim, aucun grain
Je crois qu'elle ne veut rien
Elle est consciente
Peu consentante
De la fin de son temps
Très loin sont ses vingt ans
Lassée, abandonnée, elle émane le désarroi
La vie l'a éprouvée, elle en perdit la foi
Les feuilles sont tombées
Sans sagesse, sa passion est passée, il y a des années...
Son centre d'attention: son sang qui sans cesse coule
Elle croule souvent lassée, sous les piétons de la foule
Elle frôle le mur sans amour ni haine
Seulement, des grains de sables de peine
Deux heures du matin la Lune est là
De mon matelas je vois qu'elle a
Le visage de cette femme fleur
A demi-morte, oui elle se meurt
N'hésitez pas à corriger mes fautes d'orthographes
De mon matelas, je vois qu'elle a
La forme d'un demi cercle
Si imposante malgré les siècles
La blancheur, la noirceur
Réunis en une seule nuit
Je ne vois plus l'heure
Des questions fusent depuis mon lit
Ses larmes ne coulent jamais
Pourtant elle a bien vu
Ces unes d'atrocités
Est-ce que la roue ne tourne plus?
Son diamètre est tranchant
Telle une lame de rasoir
Tant de chant oui elle entends
Et les sanglots du soir
Assise dans le tramway je me revois
M'en allant je ne sais où elle était là
Cette vielle dame fanée
Aux épines ensanglantées
Les rides l'ont tuée
A demi morte, peau effritée
Je sens son épuisement
Puis l'observe attentivement
Immense est son chagrin
Aisément elle sème le vent
Aucune faim, aucun grain
Je crois qu'elle ne veut rien
Elle est consciente
Peu consentante
De la fin de son temps
Très loin sont ses vingt ans
Lassée, abandonnée, elle émane le désarroi
La vie l'a éprouvée, elle en perdit la foi
Les feuilles sont tombées
Sans sagesse, sa passion est passée, il y a des années...
Son centre d'attention: son sang qui sans cesse coule
Elle croule souvent lassée, sous les piétons de la foule
Elle frôle le mur sans amour ni haine
Seulement, des grains de sables de peine
Deux heures du matin la Lune est là
De mon matelas je vois qu'elle a
Le visage de cette femme fleur
A demi-morte, oui elle se meurt
N'hésitez pas à corriger mes fautes d'orthographes