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Certaines eaux de parfums
Enivrent les mémoires
Dans leur sillage de gloire
Eternisant leurs embruns.
Elles charment tous les temps
Dont elles sont les complices
En leur offrant leurs délices
Pour demeurer dans le vent.
De la Grèce d'Aphrodite
Fleurant bon l'Antiquité
Et ses caprices miellés
Sont nés de capiteux mythes.
Sur les rives des épices
Bercées par les flots du Nil
Volent des senteurs subtiles
Aux arômes de réglisse.
Dans la belle Rome antique
S’apprivoisent encor des roses
Que les eaux du Tibre arrosent
D’une ivresse frénétique.
Sur le monde de l’Orient
Flottent des voiles d’essences
Lors de leur réminiscence
Défiant l’horloge du temps.
C’est à la Cité des Doges
Que se distillent le mieux
Des flacons or capiteux
Ne tarissant pas d’éloge.
Et le Siècle des Lumières
Éventant ses eaux précieuses
Émanant de délicieuses
N’en ressort pas le moins fier.
De délicates alchimies
Naît l’inégalable grâce
Du ciel parfumé de Grasse
Diffusant sa poésie.
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