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La Mort
La camarde vêtue de noir et d’oripeaux
Vieillard chenu, cacochyme et claudicant
Accompagnée de ses funestes suppôts
Arpente les contrées du ponant au levant.
Prenez garde à sa venue ! A ses arguties
A sa faconde amène, à ses propos abscons
Vous tomberez dans ses rets, dans ses roueries
N’entrez pas dans les arcanes de l’amphitryon.
En tissant sa toile avec tant d’acribie
Cicérone menant à l’affreuse géhenne
Fuit ces lieux, avec ton faix d’acrimonie
La Mort, je te déteste jusqu’à la haine !
Je t’attendais toi la Mort, le temps est venu
Avant de partir vers les contrées infernales
Le royaume des ombres, des monstres cornus
Je dois savoir, pourquoi incarnes-tu le mal ?
La Mort surprise, qu’un mortel la questionne
Pose sa faux sur le lit du mourant et s’assoit
A ses côtés, me parler ! Toi qui n’es personne
Car tu vas mourir humain, cela va de soi !
Je le sais la Mort, mais je n’ai pas peur de toi
Regardes-moi et que vois-tu dans ce regard
Et la Mort a un rictus d’effroi et pantois
Que me veux-tu ? Car je ne prendrais pas d’égards !
Tu me connais la Mort, vois-tu dans ce miroir
Et reconnais-tu enfin ton propre visage
Oui la Mort ! Je suis toi ! Tu vas périr ce soir
La Mort panique, ma mort, ce n’est pas l’usage !
Ne comprends-tu pas, ton devoir est terminé
L’homme a vaincu DIEU, devenu immortel
Par l’esprit, tout son destin est déterminé
Tu n’es plus la Mort, qu’un passé accidentel !
Je ne veux pas, peux disparaître, moi la Mort !
Mais qui es-tu maudite voix ? Je suis ton âme !
Donner la mort à la Mort, est-ce cela mon sort ?
De me tuer, tu vas commettre un crime infâme !
Je n’ai pas, plus peur de toi et je te défis
J’irai te chercher en enfer, tu te méfies !
Lâche que tu es, tu ne peux rien contre moi
Ton odeur fétide ne me met pas en émoi.
Crains pour ta vie, même toi, la MORT doit périr
Je vais venir arracher ton cœur, te voir souffrir
Ouvrir tes entrailles et jeter ta charogne
Dans un néant total, cela sans vergogne.
Tu peux fuir, t’enfuir aux confins de l’univers
Jamais plus, tu porteras le malheur sur Terre
Avec courage, tu mettrais fin à tes jours
L’humanité serait libérée pour toujours !
La camarde vêtue de noir et d’oripeaux
Vieillard chenu, cacochyme et claudicant
Accompagnée de ses funestes suppôts
Arpente les contrées du ponant au levant.
Prenez garde à sa venue ! A ses arguties
A sa faconde amène, à ses propos abscons
Vous tomberez dans ses rets, dans ses roueries
N’entrez pas dans les arcanes de l’amphitryon.
En tissant sa toile avec tant d’acribie
Cicérone menant à l’affreuse géhenne
Fuit ces lieux, avec ton faix d’acrimonie
La Mort, je te déteste jusqu’à la haine !
Je t’attendais toi la Mort, le temps est venu
Avant de partir vers les contrées infernales
Le royaume des ombres, des monstres cornus
Je dois savoir, pourquoi incarnes-tu le mal ?
La Mort surprise, qu’un mortel la questionne
Pose sa faux sur le lit du mourant et s’assoit
A ses côtés, me parler ! Toi qui n’es personne
Car tu vas mourir humain, cela va de soi !
Je le sais la Mort, mais je n’ai pas peur de toi
Regardes-moi et que vois-tu dans ce regard
Et la Mort a un rictus d’effroi et pantois
Que me veux-tu ? Car je ne prendrais pas d’égards !
Tu me connais la Mort, vois-tu dans ce miroir
Et reconnais-tu enfin ton propre visage
Oui la Mort ! Je suis toi ! Tu vas périr ce soir
La Mort panique, ma mort, ce n’est pas l’usage !
Ne comprends-tu pas, ton devoir est terminé
L’homme a vaincu DIEU, devenu immortel
Par l’esprit, tout son destin est déterminé
Tu n’es plus la Mort, qu’un passé accidentel !
Je ne veux pas, peux disparaître, moi la Mort !
Mais qui es-tu maudite voix ? Je suis ton âme !
Donner la mort à la Mort, est-ce cela mon sort ?
De me tuer, tu vas commettre un crime infâme !
Je n’ai pas, plus peur de toi et je te défis
J’irai te chercher en enfer, tu te méfies !
Lâche que tu es, tu ne peux rien contre moi
Ton odeur fétide ne me met pas en émoi.
Crains pour ta vie, même toi, la MORT doit périr
Je vais venir arracher ton cœur, te voir souffrir
Ouvrir tes entrailles et jeter ta charogne
Dans un néant total, cela sans vergogne.
Tu peux fuir, t’enfuir aux confins de l’univers
Jamais plus, tu porteras le malheur sur Terre
Avec courage, tu mettrais fin à tes jours
L’humanité serait libérée pour toujours !