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J'allais sur les chemins où chante le grillon
A la tombée du jour quand les trilles du merle
Commencent à jouer, quand dame nuit déferle
Tel un voile de lin qui couvre le buisson.
En son sein s'abritait un tout jeune oisillon
Dans le soyeux d'un nid dont il était la perle,
Lorsque la nuit au soir, roule le jour et ferle
Sa dernière voilure à son mât d'artimon.
Mais un vent sans répit, bouscula la nichée,
Ne voyait l'oisillon et son aile brisée,
Ignorait ma detresse et mon genou à terre.
Je dus le supplier pour qu'il soit plus clément,
Qu'il retienne son souffle, injuste et délétère.
Et me laisse soigner son aile prestement.
Moïse
Le 14 Janvier 2022
tous droits réservés
J'allais sur les chemins où chante le grillon
A la tombée du jour quand les trilles du merle
Commencent à jouer, quand dame nuit déferle
Tel un voile de lin qui couvre le buisson.
En son sein s'abritait un tout jeune oisillon
Dans le soyeux d'un nid dont il était la perle,
Lorsque la nuit au soir, roule le jour et ferle
Sa dernière voilure à son mât d'artimon.
Mais un vent sans répit, bouscula la nichée,
Ne voyait l'oisillon et son aile brisée,
Ignorait ma detresse et mon genou à terre.
Je dus le supplier pour qu'il soit plus clément,
Qu'il retienne son souffle, injuste et délétère.
Et me laisse soigner son aile prestement.
Moïse
Le 14 Janvier 2022
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