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Poème Le berger.

troubadour

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#1
j’ai tout le temps rêvé d’être un grand poète,
Tel un berger poussant mes mots vers les alpages,
Au sommet d’une montagne ou d’une belle crête,
Où l’herbe est bien grasse, vaste pâturage.
Je me repose à l’ombre d’une arête,
De ma voûte ornée de fines images,
Laissant l’imagination faire conquêtes,

Sur ces vastes terres de lettres et mirages;
Chevauchant ma mule « Plume » dodue, imparfaite,
Évitant les mages et leurs mauvais présages,
Empruntant les routes les plus secrètes,
Lieux où poussent les herbes, les plus sauvages.
Béliers et brebis parés de leur clochette,
Gais, galopant sur ces sentiers et ma page.

Les plus jeunes font même des galipettes,

Se déplacent sous leur toison tels des nuages.
Je sors mon festin, de ma modeste musette,
Le canif de mes aïeux et mon fromage,
Que j’accompagne de ma tendre galette,
Que j’accompagne de ma tendre galette,
Sur ma table faite de roc et dallage.
Au bord d’un ru psalmodiant sa chansonnette,
Déferlant les pentes, serpentant avec rage.
Les pierres, fiers maquis et d’autres tigettes,
Emportant tout ce qui n’a point d’ancrage.
J’étanche ma soif de son eau pure qui se jette,
Au fond de mon outre condamnant les orages.
Admirant ces petits agneaux accroupis qui tètent,
Les mamelles généreuses, à fleur de l’âge.
Heureux, tout là haut seul, au milieu de mes bêtes,
Sous l’œil de mon maître, le grand savant et sage.
Quand le soleil se couche derrière ma tête;
Je rassemble mes mots, autour de mon couchage
J’allume un feu, bien au centre de mes bêtes;
Du bois mort, naissent les flammes d’un éclairage,
Qui me tient compagnie jusqu’à son dernier acte,
De la noirceur de ses cendres, j’imprime ma page.
Que c’est beau d’être un berger, sans aucun doute!
Avançant sur les rudes chemins avec courage.
Éclaireur, bien averti sur les pentes abruptes,
Suivi de mon chien Hercule au fier pelage.
Le nez rampant, la queue en l’air comme d’usage;
En quête d’odeur coquette ou d’amusette,
L’excitant à l’insu de son maître et son âge,
Émerveillé devant son cheptel qui broute,
Le long de mes vers, aux rimes des alpages.
Admirez comme mes bêtes courent et sautent,
Joyeuses d’avoir pour maître, un berger un poète.


troubadour © copyright




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#2
j’ai tout le temps rêvé d’être un grand poète,
Tel un berger poussant mes mots vers les alpages,
Au sommet d’une montagne ou d’une belle crête,
Où l’herbe est bien grasse, vaste pâturage.
Je me repose à l’ombre d’une arête,
De ma voûte ornée de fines images,
Laissant l’imagination faire conquêtes,

Sur ces vastes terres de lettres et mirages;
Chevauchant ma mule « Plume » dodue, imparfaite,
Évitant les mages et leurs mauvais présages,
Empruntant les routes les plus secrètes,
Lieux où poussent les herbes, les plus sauvages.
Béliers et brebis parés de leur clochette,
Gais, galopant sur ces sentiers et ma page.

Les plus jeunes font même des galipettes,

Se déplacent sous leur toison tels des nuages.
Je sors mon festin, de ma modeste musette,
Le canif de mes aïeux et mon fromage,
Que j’accompagne de ma tendre galette,
Que j’accompagne de ma tendre galette,
Sur ma table faite de roc et dallage.
Au bord d’un ru psalmodiant sa chansonnette,
Déferlant les pentes, serpentant avec rage.
Les pierres, fiers maquis et d’autres tigettes,
Emportant tout ce qui n’a point d’ancrage.
J’étanche ma soif de son eau pure qui se jette,
Au fond de mon outre condamnant les orages.
Admirant ces petits agneaux accroupis qui tètent,
Les mamelles généreuses, à fleur de l’âge.
Heureux, tout là haut seul, au milieu de mes bêtes,
Sous l’œil de mon maître, le grand savant et sage.
Quand le soleil se couche derrière ma tête;
Je rassemble mes mots, autour de mon couchage
J’allume un feu, bien au centre de mes bêtes;
Du bois mort, naissent les flammes d’un éclairage,
Qui me tient compagnie jusqu’à son dernier acte,
De la noirceur de ses cendres, j’imprime ma page.
Que c’est beau d’être un berger, sans aucun doute!
Avançant sur les rudes chemins avec courage.
Éclaireur, bien averti sur les pentes abruptes,
Suivi de mon chien Hercule au fier pelage.
Le nez rampant, la queue en l’air comme d’usage;
En quête d’odeur coquette ou d’amusette,
L’excitant à l’insu de son maître et son âge,
Émerveillé devant son cheptel qui broute,
Le long de mes vers, aux rimes des alpages.
Admirez comme mes bêtes courent et sautent,
Joyeuses d’avoir pour maître, un berger un poète.


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Quel beau partage.
Très beau métier que celui de berger.
Liberté air pur tranquillité nature : le rêve
Merci troubadour.
Gaby
 

astree84

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#4
j’ai tout le temps rêvé d’être un grand poète,
Tel un berger poussant mes mots vers les alpages,
Au sommet d’une montagne ou d’une belle crête,
Où l’herbe est bien grasse, vaste pâturage.
Je me repose à l’ombre d’une arête,
De ma voûte ornée de fines images,
Laissant l’imagination faire conquêtes,

Sur ces vastes terres de lettres et mirages;
Chevauchant ma mule « Plume » dodue, imparfaite,
Évitant les mages et leurs mauvais présages,
Empruntant les routes les plus secrètes,
Lieux où poussent les herbes, les plus sauvages.
Béliers et brebis parés de leur clochette,
Gais, galopant sur ces sentiers et ma page.

Les plus jeunes font même des galipettes,

Se déplacent sous leur toison tels des nuages.
Je sors mon festin, de ma modeste musette,
Le canif de mes aïeux et mon fromage,
Que j’accompagne de ma tendre galette,
Que j’accompagne de ma tendre galette,
Sur ma table faite de roc et dallage.
Au bord d’un ru psalmodiant sa chansonnette,
Déferlant les pentes, serpentant avec rage.
Les pierres, fiers maquis et d’autres tigettes,
Emportant tout ce qui n’a point d’ancrage.
J’étanche ma soif de son eau pure qui se jette,
Au fond de mon outre condamnant les orages.
Admirant ces petits agneaux accroupis qui tètent,
Les mamelles généreuses, à fleur de l’âge.
Heureux, tout là haut seul, au milieu de mes bêtes,
Sous l’œil de mon maître, le grand savant et sage.
Quand le soleil se couche derrière ma tête;
Je rassemble mes mots, autour de mon couchage
J’allume un feu, bien au centre de mes bêtes;
Du bois mort, naissent les flammes d’un éclairage,
Qui me tient compagnie jusqu’à son dernier acte,
De la noirceur de ses cendres, j’imprime ma page.
Que c’est beau d’être un berger, sans aucun doute!
Avançant sur les rudes chemins avec courage.
Éclaireur, bien averti sur les pentes abruptes,
Suivi de mon chien Hercule au fier pelage.
Le nez rampant, la queue en l’air comme d’usage;
En quête d’odeur coquette ou d’amusette,
L’excitant à l’insu de son maître et son âge,
Émerveillé devant son cheptel qui broute,
Le long de mes vers, aux rimes des alpages.
Admirez comme mes bêtes courent et sautent,
Joyeuses d’avoir pour maître, un berger un poète.



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Adorable promenade en votre compagnie, pardonnez si je trouble votre pensée et vous distrais de vos écrit, le paysage est si beau, si frais , votre chien ramène de temps en temps une brebis égarée, ou le bélier curieux qui s'éloigne pour voir si l'herbe n'est pas plus verte à côté, ou porte le regard il s'émerveille! le parfum chaud et doux de la nature fait tourner les têtes! Je vous contemple Troubadour devenu attentionné berger! il est vrai que cette vie vous donne loisir d'écrire vos beaux poèmes et d'enchanter vos brebis qui aiment quand vos doigts courent sur votre luth oriental!
Emie
 

Victoria5983

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j’ai tout le temps rêvé d’être un grand poète,
Tel un berger poussant mes mots vers les alpages,
Au sommet d’une montagne ou d’une belle crête,
Où l’herbe est bien grasse, vaste pâturage.
Je me repose à l’ombre d’une arête,
De ma voûte ornée de fines images,
Laissant l’imagination faire conquêtes,

Sur ces vastes terres de lettres et mirages;
Chevauchant ma mule « Plume » dodue, imparfaite,
Évitant les mages et leurs mauvais présages,
Empruntant les routes les plus secrètes,
Lieux où poussent les herbes, les plus sauvages.
Béliers et brebis parés de leur clochette,
Gais, galopant sur ces sentiers et ma page.

Les plus jeunes font même des galipettes,

Se déplacent sous leur toison tels des nuages.
Je sors mon festin, de ma modeste musette,
Le canif de mes aïeux et mon fromage,
Que j’accompagne de ma tendre galette,
Que j’accompagne de ma tendre galette,
Sur ma table faite de roc et dallage.
Au bord d’un ru psalmodiant sa chansonnette,
Déferlant les pentes, serpentant avec rage.
Les pierres, fiers maquis et d’autres tigettes,
Emportant tout ce qui n’a point d’ancrage.
J’étanche ma soif de son eau pure qui se jette,
Au fond de mon outre condamnant les orages.
Admirant ces petits agneaux accroupis qui tètent,
Les mamelles généreuses, à fleur de l’âge.
Heureux, tout là haut seul, au milieu de mes bêtes,
Sous l’œil de mon maître, le grand savant et sage.
Quand le soleil se couche derrière ma tête;
Je rassemble mes mots, autour de mon couchage
J’allume un feu, bien au centre de mes bêtes;
Du bois mort, naissent les flammes d’un éclairage,
Qui me tient compagnie jusqu’à son dernier acte,
De la noirceur de ses cendres, j’imprime ma page.
Que c’est beau d’être un berger, sans aucun doute!
Avançant sur les rudes chemins avec courage.
Éclaireur, bien averti sur les pentes abruptes,
Suivi de mon chien Hercule au fier pelage.
Le nez rampant, la queue en l’air comme d’usage;
En quête d’odeur coquette ou d’amusette,
L’excitant à l’insu de son maître et son âge,
Émerveillé devant son cheptel qui broute,
Le long de mes vers, aux rimes des alpages.
Admirez comme mes bêtes courent et sautent,
Joyeuses d’avoir pour maître, un berger un poète.



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magnifique ......j'ai écrit aussi modestement..... sur les bergers....votre phrase "au bord d'un ru psalmodiant sa chansonnette " me fait penser à Emile Verhaeren que j'adore...." L'entendez vous, l'entendez vous ce menu flot sur les caillou,.........etc...... et doucement dédie aux branches qui sur son cours se penchent, sa chanson lisse ...." Vic
 

troubadour

Grand poète
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magnifique ......j'ai écrit aussi modestement..... sur les bergers....votre phrase "au bord d'un ru psalmodiant sa chansonnette " me fait penser à Emile Verhaeren que j'adore...." L'entendez vous, l'entendez vous ce menu flot sur les caillou,.........etc...... et doucement dédie aux branches qui sur son cours se penchent, sa chanson lisse ...." Vic
Je vous remercie et flatté par votre commentaire que je trouve merveilleux:)
 

troubadour

Grand poète
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Quel beau partage.
Très beau métier que celui de berger.
Liberté air pur tranquillité nature : le rêve
Merci troubadour.
Gaby
Adorable promenade en votre compagnie, pardonnez si je trouble votre pensée et vous distrais de vos écrit, le paysage est si beau, si frais , votre chien ramène de temps en temps une brebis égarée, ou le bélier curieux qui s'éloigne pour voir si l'herbe n'est pas plus verte à côté, ou porte le regard il s'émerveille! le parfum chaud et doux de la nature fait tourner les têtes! Je vous contemple Troubadour devenu attentionné berger! il est vrai que cette vie vous donne loisir d'écrire vos beaux poèmes et d'enchanter vos brebis qui aiment quand vos doigts courent sur votre luth oriental!
Emie
Oui,je suis si bien au centre de mon troupeau, avec "plume" dominant les cimes:unsure: pensant aux rimes...
un grand bol d'air poétique.
 

D.Isabelle

Maître poète
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j’ai tout le temps rêvé d’être un grand poète,
Tel un berger poussant mes mots vers les alpages,
Au sommet d’une montagne ou d’une belle crête,
Où l’herbe est bien grasse, vaste pâturage.
Je me repose à l’ombre d’une arête,
De ma voûte ornée de fines images,
Laissant l’imagination faire conquêtes,

Sur ces vastes terres de lettres et mirages;
Chevauchant ma mule « Plume » dodue, imparfaite,
Évitant les mages et leurs mauvais présages,
Empruntant les routes les plus secrètes,
Lieux où poussent les herbes, les plus sauvages.
Béliers et brebis parés de leur clochette,
Gais, galopant sur ces sentiers et ma page.

Les plus jeunes font même des galipettes,

Se déplacent sous leur toison tels des nuages.
Je sors mon festin, de ma modeste musette,
Le canif de mes aïeux et mon fromage,
Que j’accompagne de ma tendre galette,
Que j’accompagne de ma tendre galette,
Sur ma table faite de roc et dallage.
Au bord d’un ru psalmodiant sa chansonnette,
Déferlant les pentes, serpentant avec rage.
Les pierres, fiers maquis et d’autres tigettes,
Emportant tout ce qui n’a point d’ancrage.
J’étanche ma soif de son eau pure qui se jette,
Au fond de mon outre condamnant les orages.
Admirant ces petits agneaux accroupis qui tètent,
Les mamelles généreuses, à fleur de l’âge.
Heureux, tout là haut seul, au milieu de mes bêtes,
Sous l’œil de mon maître, le grand savant et sage.
Quand le soleil se couche derrière ma tête;
Je rassemble mes mots, autour de mon couchage
J’allume un feu, bien au centre de mes bêtes;
Du bois mort, naissent les flammes d’un éclairage,
Qui me tient compagnie jusqu’à son dernier acte,
De la noirceur de ses cendres, j’imprime ma page.
Que c’est beau d’être un berger, sans aucun doute!
Avançant sur les rudes chemins avec courage.
Éclaireur, bien averti sur les pentes abruptes,
Suivi de mon chien Hercule au fier pelage.
Le nez rampant, la queue en l’air comme d’usage;
En quête d’odeur coquette ou d’amusette,
L’excitant à l’insu de son maître et son âge,
Émerveillé devant son cheptel qui broute,
Le long de mes vers, aux rimes des alpages.
Admirez comme mes bêtes courent et sautent,
Joyeuses d’avoir pour maître, un berger un poète.



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Bonsoir Troubadour,
Un poème qui se lit comme un conte, on imagine de belles images en faisant une pause sur chaque ligne! Merci de ce très beau partage, je suis restée un peu enfant _ j'aime les belles histoires...Bravo

Bonne nuit
Amitiés
Isabelle

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