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Poème Le Don Juan cartésien !

Peniculo

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#1
Le Don Juan cartésien !

Le soleil étant vif j’expliquai à Hermance
Qu’un plaisant contre jour dévoilait ses appâts
Que de sa transparence je ne me lassais pas
Et qu’elle m’inspirait quelque concupiscence.

Elle me répondit évitez l’impudence
À vos intentions je ne répondrai pas
Du moins pas maintenant mais après le repas
Je serai seule au nid sans la moindre présence

Si vous pouviez alors en passant par la cour
Venir discrètement me parler sans détour
De ce qui peut gommer ma courte solitude

Je pourrais consentir à quelques doux préludes
Et vous laissant ôter mes différents atours
Vous pourriez me montrer vos tendres aptitudes.


Mais sachez cher monsieur qu’il faudra être habile
J’attends une copine aimant prendre le thé
Qui ne doit rien savoir de notre volupté
Ne perdez pas de temps en délais inutiles

Hermance l’inspira et donc il fut subtil
Faisant croître du feu la belle intensité
La dame prolongeant sa tendre volupté
Son amie constata la conclusion virile.

Votre intermède doux éveille mon ardeur
Vous reste-t-il monsieur un moment de vigueur
Pour que votre intérêt devienne une évidence

Madame je ne puis trahir la belle Hermance
Mais son époux n’étant pas là avant quatre heures
J’étudierai après votre concupiscence.


Hélas les mignonnes ayant grand appétit
Usèrent ses talents en nombreuses alternances
Il dut pour résister prendre quelques vacances
Et sans les prévenir vers la mer il partit.

Le changement ne fut de repos assorti
Sa voisine de plage osa par indécence
Venir solliciter de telles performances
Que sa virilité ne fut plus garantie

Toute réflexion faite il chercha un amour
Qui étant attirant tant la nuit que le jour
Aurait la volonté et aussi la vigueur

De combattre des autres les gourmandes ardeurs
Et poursuivant d’Éros les séduisants détours
Par la fidélité il obtint le bonheur.






 
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