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Poème Le dragon

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#1
Le dragon

Au cœur des ténèbres, quand l'animal surgit
Déployant ses ailes sur l'horizon blafard
Le monstre libère toute son énergie
A voler sans aucun bruit au dessus d'un phare.

Le mythique dragon traverse l'océan
Les membres noirs empennés combattent les vents
Mais il arrive enfin comme sorti du néant
Sur les terres sacrées, des humains survivants.

Un son strident interrompt le calme serein
Du village, la bête crache son mortel
Feu provoquant maints incendies sur le terrain
Et la mort s'abat sur les hommes et les cheptels.

Les corps calcinés jonchent le sol, c'est l'horreur
Chaos total, des soldats armés d'arcs puissants
Décochent leurs flèches vers l'hydre, les tireurs
Ne peuvent pas tuer le démon rugissant.

Les siècles passèrent, on oublia la bête
Car le monstre ailé a disparu des mémoires
Et les populations n'étaient plus inquiètes
Mais il fut aperçu au dessus de la Loire.

Il était de retour après un long sommeil
Toutes griffes dehors, aiguisées à souhait
Ses grandes ailes voulaient cacher le soleil
Et sa queue dentelée battre comme un fouet.

Il commença à terroriser la contrée
Espérant calciner des villages entiers
Il pensait vraiment voir les gens chez eux cloîtrés
Pour eux tous, il n'aurait aucune pitié.

Arrivant sur Paris, il vit la Tour Eiffel
Hélas pour lui, surgit un avion de chasse
Qui le blessa, cela paraissait irréel
Depuis ce jour noir, le dragon eut des angoisses !

La Bête se cache sous un pont de Paris
Elle panse sa plaie de bave dragonique
Car sa blessure n'est qu'une simple avarie
L'animal mythique va semer la panique.

Et le dragon survole les eaux de la Seine
Le mal va se répandre sur la capitale
Le décor est planté comme la mise en scène
Un seul acte, la vengeance sera totale.

Un cri transperce le silence de la nuit
La chasse débute, la quête du limier
Une traque infernale, la Mort à minuit
Et les Parisiens deviennent le gibier.

Par des gerbes de feu, des flammes, l'incendie
Se répand telle une coulée de lave, l'enfer
Brasier incandescent, les lieux maudits
Les humains s’embrasent du souffle mortifère !


 
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