Hors ligne
Le lac immaculé de ta délicatesse
L’océan du Soleil te salue et te magnifie,
ô ma Muse, ma Vénérée,
je demande à la langue de la brise
de soulever ta longue chevelure d’ébène,
ô ma Muse, ma Vénérée,
je demande à la langue de la brise
de soulever ta longue chevelure d’ébène,
et de te caresser de ses ailes de douceur,
Toi qui règnes sur la Terre
depuis l’île d’Or de ton empire,
là où tu sculptes les édits de tes messages.
Toi qui règnes sur la Terre
depuis l’île d’Or de ton empire,
là où tu sculptes les édits de tes messages.
Je respire
par les fenêtres entrouvertes des bocages
les parfums des lilas,
tandis que les oiseaux,
par les fenêtres entrouvertes des bocages
les parfums des lilas,
tandis que les oiseaux,
qui se cachent d’ordinaire dans les ramures,
viennent battre le rappel
pour
te louer à l’infini.
viennent battre le rappel
pour
te louer à l’infini.
Confie-moi le son de ta voix,
et la fraîcheur de ton visage,
je veux retourner sur le lac immaculé de ta délicatesse,
et planter à la proue de l’Univers
et la fraîcheur de ton visage,
je veux retourner sur le lac immaculé de ta délicatesse,
et planter à la proue de l’Univers
la matrice de ta Lumière,
arpente encore avec moi,
paumes entrelacées,
les champs de blés et les forêts nomades.
arpente encore avec moi,
paumes entrelacées,
les champs de blés et les forêts nomades.
La poésie guide mes pas et ma dextre,
mes escarpins sautillent sur les mousses des chemins,
le désir me presse vers Toi,
vers la joie de ton Éternité.
mes escarpins sautillent sur les mousses des chemins,
le désir me presse vers Toi,
vers la joie de ton Éternité.
Accepte la glaise de mes mots,
accepte mon coeur qui ne bat que pour Toi,
gorge-moi de vraie vie,
et je deviendrai à jamais ton Épousée !
accepte mon coeur qui ne bat que pour Toi,
gorge-moi de vraie vie,
et je deviendrai à jamais ton Épousée !
Sophie Rivière