Hors ligne
Le papillon
Le soleil accablait d’une lourde chaleur,
Le vent chantant l’été modulait le zénith
Et son souffle imprévu jetait à sa poursuite
L’onde dorée des champs ébouriffés de fleurs.
Un papillon captif des remous sans couleur
De l’océan des cieux à la houle subite
Dérivait en mil feux sous la brise maudite
De ses berges fleuries et des pistils cavaleurs.
Posé sur une argile abandonnée des dieux
Le papillon lavait le tumulte des cieux
Qui avait brillanté sa discrète élégance.
Pourchassé sans cesse par ses désarrois vains,
Son vol repris fuyait la spontanée naissance
D’un mortel animé par le souffle divin.
Le soleil accablait d’une lourde chaleur,
Le vent chantant l’été modulait le zénith
Et son souffle imprévu jetait à sa poursuite
L’onde dorée des champs ébouriffés de fleurs.
Un papillon captif des remous sans couleur
De l’océan des cieux à la houle subite
Dérivait en mil feux sous la brise maudite
De ses berges fleuries et des pistils cavaleurs.
Posé sur une argile abandonnée des dieux
Le papillon lavait le tumulte des cieux
Qui avait brillanté sa discrète élégance.
Pourchassé sans cesse par ses désarrois vains,
Son vol repris fuyait la spontanée naissance
D’un mortel animé par le souffle divin.