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Le Petit Bruit
Une dame gagna un beau jour au loto.
Ah chouette je vais pouvoir acheter une auto
La mienne ayant trop d’ans montre des réticences
Et le coût d’entretien atteint l’exubérance.
Elle se rendit vite chez un concessionnaire
D’une marque enviée par tout bon prolétaire
Car la somme tombée du panier de la chance
Lui permettait d’avoir de grandes exigences
La dame acheta donc et de vitesse avide
Pour un oui pour un non fonçait dans son bolide
La chance la suivant jamais quelques motards
Ne vinrent la menacer d’onéreux papelards
Le seul ennui était un bruissement léger
Qui à grande vitesse venait la déranger
Comme de la mécanique elle ignorait les lois
Elle alla au garage et conta son émoi.
On eut beau regarder jusqu’au moindre boulon
On ne découvrit pas du souci la raison
Et plusieurs fois de suite cela se produisit
Sans que l’on décela le plus petit ennui !
Un jour la dame étant à coté du curé
Venant chercher son break qui était réparé
Lui dit Dieu aurait-il quitté la mécanique
J’ai un bruit de moteur peut-être satanique
Et elle lui expliqua qu’à deux cent dix ou vingt
Un petit bruit perfide provenait du moulin
Mais que dix révisions n’avaient pu déceler
La chose mécanique apte à la désoler.
On faisait des essais mais ne percevait pas
La nuisance sonore ou le moindre tracas
En fait tout allait bien la belle automobile
Était d’une conduite insonore et facile.
Le prêtre qui était en plus un grand penseur
Dit sans vouloir madame être un sévère censeur
Je pense deviner le bruit systématique
Qui ne vient pas du tout de votre mécanique
Lorsque vous atteignez la plus grande vitesse
Et que le compte-tours approche de la détresse
Ce que vous entendez provenant du moteur
C’est Saint Pierre qui prévient voila un visiteur.
Nota bene : ça marche aussi avec Saint Christophe.
Une dame gagna un beau jour au loto.
Ah chouette je vais pouvoir acheter une auto
La mienne ayant trop d’ans montre des réticences
Et le coût d’entretien atteint l’exubérance.
Elle se rendit vite chez un concessionnaire
D’une marque enviée par tout bon prolétaire
Car la somme tombée du panier de la chance
Lui permettait d’avoir de grandes exigences
La dame acheta donc et de vitesse avide
Pour un oui pour un non fonçait dans son bolide
La chance la suivant jamais quelques motards
Ne vinrent la menacer d’onéreux papelards
Le seul ennui était un bruissement léger
Qui à grande vitesse venait la déranger
Comme de la mécanique elle ignorait les lois
Elle alla au garage et conta son émoi.
On eut beau regarder jusqu’au moindre boulon
On ne découvrit pas du souci la raison
Et plusieurs fois de suite cela se produisit
Sans que l’on décela le plus petit ennui !
Un jour la dame étant à coté du curé
Venant chercher son break qui était réparé
Lui dit Dieu aurait-il quitté la mécanique
J’ai un bruit de moteur peut-être satanique
Et elle lui expliqua qu’à deux cent dix ou vingt
Un petit bruit perfide provenait du moulin
Mais que dix révisions n’avaient pu déceler
La chose mécanique apte à la désoler.
On faisait des essais mais ne percevait pas
La nuisance sonore ou le moindre tracas
En fait tout allait bien la belle automobile
Était d’une conduite insonore et facile.
Le prêtre qui était en plus un grand penseur
Dit sans vouloir madame être un sévère censeur
Je pense deviner le bruit systématique
Qui ne vient pas du tout de votre mécanique
Lorsque vous atteignez la plus grande vitesse
Et que le compte-tours approche de la détresse
Ce que vous entendez provenant du moteur
C’est Saint Pierre qui prévient voila un visiteur.
Nota bene : ça marche aussi avec Saint Christophe.
