Hors ligne
Le Soleil de ta compagnie
Ta peau contre ma peau
n’est pas impudique quand
nous tissons les parchemins du printemps,
et que je dépose la clarté de mon sourire
n’est pas impudique quand
nous tissons les parchemins du printemps,
et que je dépose la clarté de mon sourire
sur
le
Soleil
de ta compagnie.
le
Soleil
de ta compagnie.
Les feuilles d’or des arbres volettent au gré du souffle,
alors que les vagues des ruisseaux et des fleuves
psalmodient
le flux et le reflux des saisons,
alors que les vagues des ruisseaux et des fleuves
psalmodient
le flux et le reflux des saisons,
les chemins connaissent
le crissement de nos bas de soie,
dès que nous errons dessus le continent de ta douceur,
en l’estuaire de ta Chair.
le crissement de nos bas de soie,
dès que nous errons dessus le continent de ta douceur,
en l’estuaire de ta Chair.
Les astres se figent ce matin,
subjugués par les salves de ta magnificence,
tandis que je m’élance
vers l’étrave des étoiles,
subjugués par les salves de ta magnificence,
tandis que je m’élance
vers l’étrave des étoiles,
afin de graver sur le zénith,
sur les cités de ta Lumière,
la matrice cosmique de ta délicatesse,
et l’azur de ton coeur.
sur les cités de ta Lumière,
la matrice cosmique de ta délicatesse,
et l’azur de ton coeur.
Nimbe-moi,
sur
l’encoche des heures
de la buée de ta fraîcheur,
sur
l’encoche des heures
de la buée de ta fraîcheur,
avec
l’île de ton visage,
car je ne peux pas vivre, ni naviguer
sans les rayons de ta galaxie,
l’île de ton visage,
car je ne peux pas vivre, ni naviguer
sans les rayons de ta galaxie,
effeuille les pétales de mes strophes saphiques,
ma Muse,
tu y trouveras,
les ailes de ma vénération !
ma Muse,
tu y trouveras,
les ailes de ma vénération !
Sophie Rivière