- Inscrit
- 19 Janvier 2019
- Messages
- 447
- J'aime
- 772
- Points
- 148
- Age
- 65
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Le trois février, sous le cerisier
Nous étions réunis autour du cerisier
Dans la nuit humide de ce trois février.
A la lumière vacillante de cinq flambeaux,
Emmanuel, notre fils, a lu quelques mots.
Je t’ai récité à nouveau ce poème
Pour te dire encore une fois : « je t’aime »
Sur nous, ce n’était pas la pluie qui tombait
Mais le ciel des Monts d’Arrée qui pleurait.
Je me suis levé bien après l’aurore
Et sur la butte une torche brûlait encore
Entre les racines, le tapis de cendres grises
Frissonnait sous la froide caresse de la bise.
Je reviendrai vite préparer cette terre,
Y tracer un chemin clair pour les fleurs.
Elles viendront colorer la sortie de l’hiver
Et éloigner enfin les ombres du malheur.
J’ai dispersé tes cendres
Sous notre cerisier.
Cela dans un geste tendre
Afin de ne pas t’oublier.
Montfort le 07/02/2020
Nous étions réunis autour du cerisier
Dans la nuit humide de ce trois février.
A la lumière vacillante de cinq flambeaux,
Emmanuel, notre fils, a lu quelques mots.
Je t’ai récité à nouveau ce poème
Pour te dire encore une fois : « je t’aime »
Sur nous, ce n’était pas la pluie qui tombait
Mais le ciel des Monts d’Arrée qui pleurait.
Je me suis levé bien après l’aurore
Et sur la butte une torche brûlait encore
Entre les racines, le tapis de cendres grises
Frissonnait sous la froide caresse de la bise.
Je reviendrai vite préparer cette terre,
Y tracer un chemin clair pour les fleurs.
Elles viendront colorer la sortie de l’hiver
Et éloigner enfin les ombres du malheur.
J’ai dispersé tes cendres
Sous notre cerisier.
Cela dans un geste tendre
Afin de ne pas t’oublier.
Montfort le 07/02/2020