Hors ligne
Le vieil homme et l’oiseau.
Il est accoudé, le dos un peu vouter, sur le rebord de sa fenêtre,
Sa tête tendrement vers l’oiseau est penchée, sa main tendue est largement ouverte.
Il à, ce volatile familier, sa pitance chaque jour assurée,
Le pigeon sans crainte va, vient, roucoule et picore dans l’écuelle ridée,
Dans les yeux attendris de l’homme, se mirent les reflets du jour qui lui offre sa lumière.
Il sourit, murmurant à l’oiseau ; son sourire est beau, ses vingt ans son bien loin,
Mais l’allure est fière
Son grand âge a des privilèges : celui d’être compris et apprécier par les oiseaux du bon Dieu, par des gens comme moi attentive à sa gentillesse et que sans le savoir, il rend heureux. Chaque jour je guette sa fidèle présence : un bon jour, un échange de mots, toujours dans un sourire.
D’un signe de la main il me rassure, il est là le vieil homme est d’affection il est ivre.
Si, un jour où deux ses volets restent clos, je m’inquiète et l’oiseau est impatient,
Son ami n’est pas au rendez vous, sans mot dire, il a peur très souvent.
Ses beaux cheveux blancs encadrent son visage buriné, où sa longue vie a tracé son chemin,
L’oiseau et moi longtemps l’espérerons, afin de vibrer de plaisir à le revoir demain.
« A MARCEL !»
Margénye le Plan D’aups le 3 Juillet 2009.
Il est accoudé, le dos un peu vouter, sur le rebord de sa fenêtre,
Sa tête tendrement vers l’oiseau est penchée, sa main tendue est largement ouverte.
Il à, ce volatile familier, sa pitance chaque jour assurée,
Le pigeon sans crainte va, vient, roucoule et picore dans l’écuelle ridée,
Dans les yeux attendris de l’homme, se mirent les reflets du jour qui lui offre sa lumière.
Il sourit, murmurant à l’oiseau ; son sourire est beau, ses vingt ans son bien loin,
Mais l’allure est fière
Son grand âge a des privilèges : celui d’être compris et apprécier par les oiseaux du bon Dieu, par des gens comme moi attentive à sa gentillesse et que sans le savoir, il rend heureux. Chaque jour je guette sa fidèle présence : un bon jour, un échange de mots, toujours dans un sourire.
D’un signe de la main il me rassure, il est là le vieil homme est d’affection il est ivre.
Si, un jour où deux ses volets restent clos, je m’inquiète et l’oiseau est impatient,
Son ami n’est pas au rendez vous, sans mot dire, il a peur très souvent.
Ses beaux cheveux blancs encadrent son visage buriné, où sa longue vie a tracé son chemin,
L’oiseau et moi longtemps l’espérerons, afin de vibrer de plaisir à le revoir demain.
« A MARCEL !»
Margénye le Plan D’aups le 3 Juillet 2009.