Hors ligne
Les poèmes tapissant le fond de nos pensées
Naissent dans l’Éden sous la rosée du matin
Arrosant leurs lettres dans un écrin de vers
Venant fleurir le quatrain d’un alexandrin.
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Leurs sonnets fredonnent le « froufrou » des ruisseaux
Fuyant l’ombre et les cris d’animaux sauvages
Sous un pèlerinage improvisé d’oiseaux
Idéalisant le paysage d’un voyage.
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Leurs tercets fendent les airs sous le bleu azur
Sur une carte postale de notre enfance
Esquissant les boucles d’une vieille écriture
Inspirant la joie de vivre en toute insouciance.
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Leurs rimes ensorcellent l’archet d’un violon
Se mettant au diapason des alizés
Pour permettre l’accorde de leur trémolo
Non loin du zéphyr voulant rivaliser.
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La couleur de leurs mots touche à bien des égards
Tant elle diffuse la chaleur du soleil
Allumant une flamme dans notre regard
Dont la folle tendresse les couvre de miel.
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Leurs métaphores idéalisant l’horizon
Rougissent les océans aux dernières lueurs
Éclairant encore le mythique plongeon
Du char d’Hélios dans le volcan de sa splendeur.
