Hors ligne
Les corneilles
Ces étoiles de jais, qui filent et volent sournoises
Silhouettes serrées en grappes, zébrant le ciel d'ardoise
Rejoignent leur royaume, de canopées urbaines
Inaccessibles et froides, mystérieuses souveraines
Elles croassent librement, leurs tristes matricules
Rôdant comme une milice, dans l'air du crépuscule
Fixant d'un œil torve, qui reluit de malice
Rémiges acérées, bordées de plumes lisses
Aux vents glacés hurlants, des immenses hivers
Elles s'arrachent, vols entiers, aux griffes de la terre
Tels de noirs fruits collés, aux branchages gelés
Qui surveillent immobiles, du haut de leurs forêts
Les solitaires figés, par l'humide saison
Et leurs rêves qui s'éloignent, au loin vers l'horizon.
Ces étoiles de jais, qui filent et volent sournoises
Silhouettes serrées en grappes, zébrant le ciel d'ardoise
Rejoignent leur royaume, de canopées urbaines
Inaccessibles et froides, mystérieuses souveraines
Elles croassent librement, leurs tristes matricules
Rôdant comme une milice, dans l'air du crépuscule
Fixant d'un œil torve, qui reluit de malice
Rémiges acérées, bordées de plumes lisses
Aux vents glacés hurlants, des immenses hivers
Elles s'arrachent, vols entiers, aux griffes de la terre
Tels de noirs fruits collés, aux branchages gelés
Qui surveillent immobiles, du haut de leurs forêts
Les solitaires figés, par l'humide saison
Et leurs rêves qui s'éloignent, au loin vers l'horizon.