Hors ligne
Les corolles des myosotis
Le Soleil, enfant de la nuit, explose
à l’aurore parmi les ailes des libellules,
parmi la marée des ciels et des zéniths,
des lambeaux de brume se déchirent
à l’aurore parmi les ailes des libellules,
parmi la marée des ciels et des zéniths,
des lambeaux de brume se déchirent
au vent de nos émois,
les chemins d’herbes gonflent au fil des heures,
mes paumes tissées de fils d’or se déroulent
autour du puits de mes hanches.
les chemins d’herbes gonflent au fil des heures,
mes paumes tissées de fils d’or se déroulent
autour du puits de mes hanches.
Laisse-moi traquer,
ma Muse, ma Vénérée,
des brassées de Lumière afin de déifier à l’infini
l’émeraude de notre Passion si voluptueuse, et si tendre.
ma Muse, ma Vénérée,
des brassées de Lumière afin de déifier à l’infini
l’émeraude de notre Passion si voluptueuse, et si tendre.
Les rivages inscrivent la fraîcheur de ton visage,
et le printemps de ta Grâce,
reste auprès de moi,
délivre l’exil de mes lèvres,
et le printemps de ta Grâce,
reste auprès de moi,
délivre l’exil de mes lèvres,
et grave avec tes doigts magiques
le lac lumineux de ma rivière d’amour.
Les oiseaux dansent à ta voix d’écume
jusqu’à la galaxie de ma sensualité,
le lac lumineux de ma rivière d’amour.
Les oiseaux dansent à ta voix d’écume
jusqu’à la galaxie de ma sensualité,
laisse-moi te réciter des halos de silence,
les corolles des myosotis entrouvrent leur corsage,
les arbres frémissent,
récolte parmi l’odelette de nos envies
les corolles des myosotis entrouvrent leur corsage,
les arbres frémissent,
récolte parmi l’odelette de nos envies
la fontaine de mes seins lourds,
et l’hermine de ma Toison-pétales.
Toi qui règnes sur la vraie vie,
bannis les nuées, blottis-toi tout contre moi,
et l’hermine de ma Toison-pétales.
Toi qui règnes sur la vraie vie,
bannis les nuées, blottis-toi tout contre moi,
puis enfile en robe de promesse
les sanglots de mes ruts,
je veux psalmodier la soie de ta délicatesse,
et boire la voie lactée de tes romances.
les sanglots de mes ruts,
je veux psalmodier la soie de ta délicatesse,
et boire la voie lactée de tes romances.
Je suis jeune, je suis Femme,
rayonne en moi, et étreins sur l’océan des étoiles
qui pointent à l’horizon
les jardins de notre éternité !
rayonne en moi, et étreins sur l’océan des étoiles
qui pointent à l’horizon
les jardins de notre éternité !
Sophie Rivière