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Les Dames de papier
"Chaque dame est un livre ayant une préface" (1)
Bien que beau soit le titre on ne distingue rien
Lorsque la couverture en s’ouvrant se déplace
On devine les pages que l’ouvrage contient
Parfois une lecture attentive et rapide
Vous conduit au sujet dont l’intérêt vous prend
Ou bien les premiers mots vous rendent plus avide
À leur charme soudain, on devient adhérent.
Maintes lectures, dit-on, conduisent à l’ouvrage
Or feuilleter n’est rien il faut prendre son temps
Caresser le papier s’attarder sur la page
C’est l’art de la lecture au propice moment.
D’abord il y a l’œil qui caresse une feuille
Puis la main s’attardant à toucher le support
On ne lit pas les mots prudemment on les cueille
Savourant leur relief au délicat décor
Si le charme survient on goûte longuement
Ce contact croissant et le plaisir progresse
Lire de tous ses sens peut être enchantement
Si les pages subissent la savante caresse
S’instruisant peu à peu de la belle lecture
On chemine à mots doux dans le tendre recueil
En se faisant héros de l’écrite aventure
De l’intrigue on franchit le délectable seuil
Si le récit, au temps, donne des aptitudes
On détaille le style, on relit plaisamment,
Le livre méritant mille sollicitudes
On revoit du portail l’extrême enchantement.
Achevant la lecture au rythme convenant
À ce ravissement que le sujet inspire
On achève le conte en lui appartenant,
Sur le livre fini le cœur encore soupire.
Lors sans se fatiguer de l’encre qui décore
L’ouvrage dont les mots incitent à la lenteur
On met sur le lutrin le même ouvrage encore
Dont la calligraphie envoûte le lecteur.
(1) "Chaque dame est un livre ayant une préface" (1)
Bien que beau soit le titre on ne distingue rien
Lorsque la couverture en s’ouvrant se déplace
On devine les pages que l’ouvrage contient
Parfois une lecture attentive et rapide
Vous conduit au sujet dont l’intérêt vous prend
Ou bien les premiers mots vous rendent plus avide
À leur charme soudain, on devient adhérent.
Maintes lectures, dit-on, conduisent à l’ouvrage
Or feuilleter n’est rien il faut prendre son temps
Caresser le papier s’attarder sur la page
C’est l’art de la lecture au propice moment.
D’abord il y a l’œil qui caresse une feuille
Puis la main s’attardant à toucher le support
On ne lit pas les mots prudemment on les cueille
Savourant leur relief au délicat décor
Si le charme survient on goûte longuement
Ce contact croissant et le plaisir progresse
Lire de tous ses sens peut être enchantement
Si les pages subissent la savante caresse
S’instruisant peu à peu de la belle lecture
On chemine à mots doux dans le tendre recueil
En se faisant héros de l’écrite aventure
De l’intrigue on franchit le délectable seuil
Si le récit, au temps, donne des aptitudes
On détaille le style, on relit plaisamment,
Le livre méritant mille sollicitudes
On revoit du portail l’extrême enchantement.
Achevant la lecture au rythme convenant
À ce ravissement que le sujet inspire
On achève le conte en lui appartenant,
Sur le livre fini le cœur encore soupire.
Lors sans se fatiguer de l’encre qui décore
L’ouvrage dont les mots incitent à la lenteur
On met sur le lutrin le même ouvrage encore
Dont la calligraphie envoûte le lecteur.
Le premier vers vient d’un auteur
Au nom masqué par une tâche
C’était lui faire un tour en vache
L’incognito nuit au bonheur. [Peut-être Brantôme?]
