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Les éléphants
Sous les ombres du ciel, immobiles et blanches,
S’élevant au soleil effleuré en silence,
Le buisson s’agitait ivre et sans prudence
Par le pas d’éléphants en un sillon de branches.
Les figuiers éclaircis leurs fruits tambourinaient
La terre granuleuse et emplies des senteurs
Des figues éclatées mûries avec lenteur
Sous le tiède soleil qui enfin déclinait.
Les barrits frémissaient avec les vertes cimes
Et les oiseaux furieux de l’indolent saccage
Tapageaient de leurs chants l’inlassable voyage
Des éléphants marchant vers les aubes sublimes.
Sous les ombres du ciel, immobiles et blanches,
S’élevant au soleil effleuré en silence,
Le buisson s’agitait ivre et sans prudence
Par le pas d’éléphants en un sillon de branches.
Les figuiers éclaircis leurs fruits tambourinaient
La terre granuleuse et emplies des senteurs
Des figues éclatées mûries avec lenteur
Sous le tiède soleil qui enfin déclinait.
Les barrits frémissaient avec les vertes cimes
Et les oiseaux furieux de l’indolent saccage
Tapageaient de leurs chants l’inlassable voyage
Des éléphants marchant vers les aubes sublimes.