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Les ombres du corps
Une petite boule, là, qui s’installe,
Un mal discret qu’on sent mais qu’on ne voit.
On attend, on patiente, on fait escale,
Mais lui progresse, sans bruit, sans émoi.
Il ronge, il creuse, il gagne, il fait scandale
Dans le silence du corps et de la foi.
On espère, on nie, on fait le bal
Mais lui poursuit, sans trêve, son exploit.
Et dans l’attente, le cœur devient bancal,
Trop tard déjà, il impose sa loi.
Une bête ronge l’intérieur sans fin,
On doute, on tremble, on s’efface, on se tait.
On n’ose nommer ce poison clandestin,
On veut l’ignorer, l’oublier, le jeter.
Mais il s’installe, il devient quotidien,
Et chaque jour, il gagne en clarté.
Soumis à lui, on perd tout dessein,
On devient l’ombre de sa volonté.
Et dans la nuit, il trace son chemin
Vers la tombe, sans pitié, sans beauté.
La souffrance alors devient souveraine,
Elle dévore, elle hurle, elle s’impose.
Chaque heure est morsure, chaque nuit est peine,
Et le corps ploie sous cette métamorphose.
On veut lutter, mais la douleur est reine,
Et le mal rit, triomphant, grandiose.
Trop tard, trop attendu, trop de chaînes
On disparaît, vaincu, sans apothéose.
Et dans le silence, une voix lointaine
Dit adieu… sans colère, sans névrose.
je ne suis pas la victime mais l'épouse et je vis sa souffrance morale et physique au quotidien venant d'apprendre qu'il est condamné, qu'il n'y a plus de recours pour le sauver
mes amitiés
Une petite boule, là, qui s’installe,
Un mal discret qu’on sent mais qu’on ne voit.
On attend, on patiente, on fait escale,
Mais lui progresse, sans bruit, sans émoi.
Il ronge, il creuse, il gagne, il fait scandale
Dans le silence du corps et de la foi.
On espère, on nie, on fait le bal
Mais lui poursuit, sans trêve, son exploit.
Et dans l’attente, le cœur devient bancal,
Trop tard déjà, il impose sa loi.
Une bête ronge l’intérieur sans fin,
On doute, on tremble, on s’efface, on se tait.
On n’ose nommer ce poison clandestin,
On veut l’ignorer, l’oublier, le jeter.
Mais il s’installe, il devient quotidien,
Et chaque jour, il gagne en clarté.
Soumis à lui, on perd tout dessein,
On devient l’ombre de sa volonté.
Et dans la nuit, il trace son chemin
Vers la tombe, sans pitié, sans beauté.
La souffrance alors devient souveraine,
Elle dévore, elle hurle, elle s’impose.
Chaque heure est morsure, chaque nuit est peine,
Et le corps ploie sous cette métamorphose.
On veut lutter, mais la douleur est reine,
Et le mal rit, triomphant, grandiose.
Trop tard, trop attendu, trop de chaînes
On disparaît, vaincu, sans apothéose.
Et dans le silence, une voix lointaine
Dit adieu… sans colère, sans névrose.
je ne suis pas la victime mais l'épouse et je vis sa souffrance morale et physique au quotidien venant d'apprendre qu'il est condamné, qu'il n'y a plus de recours pour le sauver
mes amitiés